Par Marc Polisson
Tous les grands noms de la gastronomie lyonnaise sont venus saluer une dernière fois le comte François de Saint Laumer, vice-président de la Société Sportive du Rhône. Cette personnalité attachante âgée de 69 ans est décédée mercredi 21 mai d'un arrêt cardiaque dans sa chambre d'hôtel à la Part Dieu
Exilé à Paris le temps de la reconstruction de l'hippodrome de Villeurbanne, le comte revenait souvent dans notre capitale. Le 27 mars dernier, il « animait » encore le Conseil d'administration de la SSR. C'est chez Pierre et Geneviève Orsi (photo ci-dessus) que nous l'avions photographié la dernière fois au milieu de la famille gastronomique qui s'était donné rendez-vous pour fêter la sortie du livre retraçant les 70 ans d'histoire des Toques blanches. Au côté de son épouse avec laquelle il avait convolé il y a deux ans à Las Vegas, on a donc retrouvé sa famille et ses amis, mercredi 28 mai à Saint Pothin, paroisse dans laquelle il a été baptisé. Sous la nef qui aurait grand besoin d'un bon coup de peinture – Monsieur le Maire, si vous nous entendez ! – les deux familles de passion de l'ami François étaient simplement séparées par la travée centrale.
A gauche, le Club des 10 de la gastronomie emmené par Paul Bocuse et sa garde rapprochée, ainsi que Jacotte Brazier, Christian Bourillot, Pierre Orsi, Jean-Paul Lacombe, Jean-Claude Caro, Jean-Paul Borgeot, Robert Duffaux, et la jeune garde Vignat, Viannay et Marguin, formant constellation d'étoiles autour de son cercueil. La planète gourmande était également représentée par Colette Sibilia (photo ci-dessus), Georges Duboeuf, Eric Obeuf, Arnaud Fazelli, Françoise et Philippe Bernachon, Damien Gateau, Daniel Garnier, Jean-Paul Pignol, la mère Richard et Armand Bahadourian venus saluer « l'épicurien d'exception » qu'a de façon très émouvante décrit son filleul au cours de la messe célébrée par le père Murard. Ambassadeur des plus grandes maisons de champagne et de vins pendant toute sa vie, le comte François de Saint Laumer était de l'avis de tous « un bon vivant ». Une opinion largement partagée par André-Claude Canova, Bruno Dufour, Bernard Jandard et Patrick Deschamps.
A cette passion, s'ajoutait celle des chevaux qu'il entretenait dans la plus pure tradition aristocratique. Nous avions prévu de le suivre à Saint Cloud, Longchamp et Chantilly mais sa disparition brutale referme définitivement les pages de ce reportage. Dans la travée droite de Saint Pothin, rassemblés comme aux Balances, Olivier de Seyssel, président de la SSR et son homologue Claude Gindre, président de la Société des Courses de Lyon sont entourés d'Hubert Baguenault de Puchesse, président de la Fédération des Courses du Centre-Est, de Christian et Béryl Maillard, de Michel Condamin et du marquis François de Leusse. Administrateur de l'hippodrome de Villeurbanne, le défunt était commissaire sur de nombreux champs de course où son éternelle bonne humeur et sa convivialité faisaient merveille. N'est-ce pas Philippe Dibilio ? (photo ci-dessus). A l'issue de la cérémonie, la dépouille a été transportée à Paris pour l'inhumation prévue le lendemain au cimetière du père Lachaise.
Un aristocrate en moins sur cette terre… Révolution !
Toujours charmant, toujours charmeur, clamant haut sa devise : langue de velours, épine d’acier ! Je garderais en mémoir son regard pétillant d’humour, sa gentillesse et ses bons mots.
C’est tout de même lourd de lui donner du ‘Comte » de Saint Laumer alors qu’il s’agit d’une famille bourgeoise qui s’est attribuée ce titre de façon frauduleuse.
(Leur vrai nom est Billard, puis ils se sont fait appeler ‘Billard dit Saint Laumer’ puis ‘de Saint Laumer’ puis rien de moins que ‘Comte de Saint Laumer’ ..à quand le titre de Prince, bien relayé par les médias..
Attention les titres ne se donnent pas comme cela , il y en a un par famille qui est pour l’aîné mâle
Les filles ne comptent pas ! Elles portent celui de leur époux
Quand on ne peut attaquer l’homme, on s’abaisse jusqu’à attaquer le nom de famille…
S’attarder sur l’historique généalogique plaide en faveur de l’ignorance de la vie de cet homme, qui a donné tant de plaisir, de temps, de joie.
François a marqué plus de personnes que vous ne pourriez marquer en quatre vies « LOIX ».
Il est temps de rendre hommage à un homme qui a brillé par le talent, le travail et l’audace.
Les écritures de LOIX en date du 21 février 2013 à 17 h 02 m’ayant incité à faire des recherches généalogiques appropriées qui remontent à un décret du 18 février 1859 dont j’ignore le contenu à cet instant je suis dans l’attente d’en savoir davantage de la part de l’Association d’entraide de la Noblesse Française que j’ai interrogé par courriel le 13/11/2021 14 :39.
Dans l’attente de sa réponse je suis en mesure de préciser que l’origine du nom de sa Famille était BILLARD avant le fameux décret du 18 février 1859.
Bref … !
Sans un CORBILLARD il est difficile de se rendre dans les cimetières de QUICIE EN BEAUJOLAIS 69 et de CHARTRES 28 .. ! ?
De plus que le contenu de l’arrêt de la Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 29 octobre 1979, 78-11.889 78-12.807, Publié au bulletin donne des informations significatives… ! ?
Bref à chacun d’apprécier … ! ?
Comte est un titre romain et de Saint laumer une décision républicaine donc sans valeurs
D »ailleurs une partie de la famille a demandé et obtenu de s’appeller à nouveau BILLARD
Voilà des gens intelligents Les de SAint Laumers sont des simili nobles postiches
Voir le livre de Dieudounat