Texte : Fanny Suteau – Depuis son plus jeune âge, Danielle Dehoux-Grafmeyer réalise des œuvres d’abstraction lyrique en techniques mixtes de palimpseste, toujours très riches en couleur. Elle ne compte pas déposer ses pinceaux !

Au cœur de son atelier du 6^e arrondissement, les toiles se bousculent. Danielle Dehoux-Grafmeyer utilise la technique du palimpseste, travaillant différents matériaux par superpositions et grattages, à l’image des parchemins antiques dont on effaçait la première écriture. « J’en remets, j’en élève, je gratte, je mets des tas de matériaux différents jusqu’à ce que cela me plaise », indique l’artiste perfectionniste.

Danielle-Dehoux Grafmeyer a commencé à peindre très jeune. « A l’école primaire, j’avais déjà des ateliers », explique-t-elle. Ensuite, cette dernière s’est formée auprès de professeurs des beaux-arts de Lyon avec notamment Maurice Stoppani et Gorge Gaillard puis a été diplômée de l’Académie Arts Sciences et Lettres à Paris.

Selon elle, « chaque tableau est unique et chaque tableau a une histoire ». En moyenne, deux à trois œuvres par an. « Instinctivement, sans le faire exprès, j’entrecroise des fils qui sont les fils de la vie, les fils du destin, les fils de l’amitié », indique-t-elle. Danielle travaille la triple mise en abîme pour réaliser ses tableaux : dans la construction, les épaisseurs et les couleurs complémentaires.

Danielle Dehoux-Grafmeyer a participé à de nombreuses expositions

En 2020, l’artiste plasticienne a pris part à l’exposition « Dentelles d’Artistes » au Musée des Manufactures de Dentelles de Retournac, pour une durée de six mois. « J’étais artiste, participante et commissaire d’exposition », explique celle qui a conçu une série de tableaux au motif de dentelle, spécifiquement pour l’occasion.

Deux ans plus tard, direction le Salon du 6 en tant que commissaire d’exposition, durant deux mois, de novembre à décembre. Beaucoup d’animations étaient proposées : un vernissage musical, des ateliers de céramique, de poterie et de calligraphie.

Beaucoup d’élus de la Mairie du 6^ème sont venus soutenir l’évènement dont le maire Pascal Blache, Laurence Croizier (conseillère municipale), Gérald Avakian (3^e adjoint), Analia Cabrera (6^e adjointe) et Hervé Brun (5^e adjoint). Un beau succès pour ce salon qui a réuni 35 artistes et une dizaine d’animations.

Danielle-Dehoux Grafmeyer a également exposé à Paris, Cannes et Lyon. Elle a participé au Salon International du Puy-en-Velay pour lequel elle a obtenu le prix de l’abstraction mais aussi à l’accrochage chez « l’Encadreur du Parc » (Lyon 6), aux arts Ripagériens et au Tobbogan à Décines. Depuis 2005, l’artiste participe également au Salon Regain Art’Lyon.

Plus récemment, elle a participé à l’exposition « A la croisée des regards » de la galerie Magenta, sise 17, place Maréchal Lyautey à Lyon 6eme. « La galerie Magenta est un lieu d’ébullition, de printemps, d’éclosion », précise cette dernière. D’ailleurs, elle sera désormais exposée toute l’année à la galerie : « Magenta me prend en artiste permanent ».

En moyenne, ses tableaux les plus petits sont vendus entre 750 et 800€ et environ 1900€ pour les plus grands.

Galerie Magenta et Salon du 6

1. Danielle Dehoux-Grafmeyer entourée de ses amis personnels à la galerie Magenta

2. Danielle Dehoux-Grafmeyer et Mana Courtois, galeriste de Magenta

3. Hervé Brun (5e adjoint de la mairie du 6), Isabelle Burtin (conseillère municipale), Danielle Dehoux-Grafmeyer et Mana Courtois à la galerie Magenta

4. Danielle Dehoux-Grafmeyer et Analia Cabrera (6e adjointe), Marie-Pierre Lécuyer (artiste) et Emmanuelle Coquelle (commissaire d’exposition du salon)

5. Danielle Dehoux-Grafmeyer et son ami Hervé Brun au Salon du 6

6. Danielle Dehoux-Grafmeyer et Mireille Bacot (amie personelle), devant ses tableaux « Jasmine » et « Coeur d’obsidienne » au Salon du 6