Texte : Morgan Couturier – Depuis juin 2022, les concessions Harley-Davidson de Dardilly et Brignais vivent au rythme d’un nouveau propriétaire : Mathieu Hébert. Si ce passionné de la firme américaine vit lui-même un rêve éveillé, sa priorité s’aligne sur les valeurs de la marque : la satisfaction client.
Cela se voit, cela s’entend, comme Gainsbourg ou Johnny avant lui, Mathieu Hébert a quelque chose en lui… de Milwaukee, cette terre originale ayant enfanté la plus emblématique des motos. À une différence près, depuis onze mois, et contrairement à ce qu’il a pu être chanté, Mathieu Hébert a besoin de tout le monde, avec Harley Davidson. De toute cette passion entourant une firme légendaire, connue de tous. La raison ? Depuis juin 2022, le Normand d’origine se plaît à personnifier les concessions de Dardilly et de Brignais.
« Les plus importantes de France en termes de ventes. Il y a une vraie belle communauté », appuie-t-il, emballé par l’attrait du public lyonnais pour la Street Glide, la Low Rider ou la Pan America. Autant de modèles que le Lyonnais prend désormais plaisir à écouler, en remplacement de Maurice Richaud. « Il vendait son affaire. Moi qui étais client, j’avais un vrai attrait pour cette marque. Je venais de vendre mon affaire (Rent and Drop), alors on est entré en contact », glisse l’entrepreneur, dont le profil fut validé outre-Atlantique.
« C’est un rêve d’allier le travail et le plaisir. Cette expérience professionnelle, c’est la plus belle de ma carrière.
Aujourd’hui, je fais du business avec une marque que j’adore », poursuit le quadragénaire, conquis par cette « enseigne magique », qu’il tend à associer de plus en plus avec la clientèle. Une priorité pour l’homme, dont le sujet de prédilection se trouve dans l’inéluctable satisfaction de cette dernière.
« J’arrive avec une culture de boite américaine où le client doit toujours être au centre des préoccupations. C’est mon plus gros chantier », soutient cet ancien salarié du groupe Ford, pour qui le prestige d’Harley passe par un accompagnement sans faille, de la vente à l’après-vente, en passant par l’aménagement des rayons lifestyle, dont les vêtements viennent nourrir la légende de ces bécanes. « Harley a une particularité, ses clients ont une fidélité très élevée », embraie-t-il, contrastant avec les valeurs de liberté prônées par le constructeur.
À l’heure où ce dernier célèbre les 120 ans de son histoire, Mathieu Hébert aspire ainsi à garnir une communauté riche de 400 bikers. De fait, si aujourd’hui, le gastronome étoilé, Gilles Reinhardt et le cascadeur Jean-Pierre Goy (ci-dessus) font office d’ambassadeurs, le Lyonnais se dit prêt à charmer de nouveaux adhérents. Quitte à les emporter ailleurs. Par des « breakfast américains à la concession » ou par l’organisation d’escapades, moteurs hurlants. Comme à Budapest, en juin prochain, où une trentaine de clients doit rallier à moto, le plus gros rassemblement Harley d’Europe.
En moins d’un an, Mathieu Hébert semble donc avoir tracé sa voie. À Dardilly comme à Brignais, il n’a plus besoin de personne, pour faire la promotion… d’Harley-Davidson.
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