Par Morgan Couturier
À la tête de Maniac Média qu’il a fondé en janvier 2014, Philippe Montanay conseille les dirigeants d’entreprise sur la pertinence de leur prise de parole.
« La forme, c’est le fond qui remonte à la surface », paraphrase-t-il, s’appuyant sur l’illustre Victor Hugo. Un subtil choix des mots, symptomatique d’un personnage rompu aux rudiments de la langue de Molière et l’usage qu’il en convient d’en faire face au public. Ou en presse, qu’il maîtrise de fond en comble. Orateur émérite, Philippe Montanay partage ce savoir auprès des chefs d’entreprise, de plus en plus soucieux de leur image et de leurs messages face aux médias. « Le définir, le structurer, le hiérarchiser avec une obsession : placer son message » martèle-t-il lors de ces séances, guettant ces « points de progression » susceptibles d’améliorer la force de persuasion de ses élèves. « Je suis là pour les bousculer. J’ai le recul nécessaire pour dire ce qui ne va pas ».
« Je ne veux pas les changer »
« Dans votre TOP 100, j’ai dû travailler avec une trentaine d’entre eux », confie-t-il, sans pour autant faire une fixette sur la popularité de ceux qui lui font confiance. « J’aime l’énergie de ces dirigeants, leur vision » avance-t-il, non sans une pensée pour ces patrons, Jean-Claude Lavorel en tête, qui l’ont encouragé. 4 ans plus tard, l’ancien de TLM n’a aucun regret. Communicant avisé, Philippe Montanay n’enfreint jamais sa règle fétiche, croire en son message. Que ce soit dans le conseil, la présentation d’évènements ou dans la réalisation de contenus vidéo. « Être maniaque, avoir le souci du détail, c’est être à la recherche de gains marginaux », assume-t-il. Avant de poursuivre : « je m’éclate ». Alors que son actualité est bien ancrée sur le territoire, l’ex journaliste s’amuse ainsi à parler de « transat-training » sur son hypothétique plage privée de la Réunion. Une retraite sans fausse note, et surtout, sans grain de sable.
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