Par Morgan Couturier
Communicant chevronné depuis 15 ans, Romain Bombail (agence Welcomm) entretient une relation particulière avec l’univers gastronomique. Une passion inaltérable qui conduit le Lyonnais à développer des projets originaux.
« Je connais mes limites. C’est pourquoi je vais au-delà », soutenait Serge Gainsbourg. Vingt-neuf ans après le décès de son idole, Romain Bombail semble parti pour soutenir pareille philosophie, en témoignent ses innombrables projets culinaires, lui le communicant, passé maître dans la gestion des relations presse et dans l’événementiel.
« Je monte des projets sans être issu de la gastronomie et des métiers de bouche, assure-t-il. J’ai la culture du métier ». Un savoir-faire acquis en quinze années d’exercice dans cet univers à part, où le goût des bonnes choses semblent alimenter son inventivité. Conforté par un écosystème de plus en plus à la mode, Romain Bombail se régale désormais de ses deux passions.
Malgré le succès de ses pop-up, l’heure n’est pas à l’ouverture d’un restaurant
« Aujourd’hui, les métiers de bouche représentent 80% de mon chiffre d’affaires », dépeint le quadragénaire dont les différentes antennes (Romain Bombail Food Consulting, Bonhommie ou les Happycuriens) ont toutes un lien avec la cuisine. « La cuisine, c’est devenu sociétal, mais moi, j’ai toujours été là-dedans. Il faut une culture, un réseau, avoir un vécu et une culture générale. J’aime parler de cuisine avec un grand C », poursuit-il.
Une passion que l’intéressé n’hésite pas à transposer en véritable métier, à l’image du succès rencontré par ses deux derniers restaurants éphémères, « Tahini » à l’été 2019 et « Là-Haut », en décembre dernier, où le gastronome en herbe préparait lui-même sa popote de montagne. « J’aime ça, insiste Romain. Je monte des projets parce que ça me plait, pas forcément parce que ça rapporte des millions de dollars. J’aide aussi les marques à s’implanter avec un recul que n’ont pas les intéressés ».
B to C, B to B et consulting, Romain Bombail tient sa recette
Une expertise particulièrement appréciée par les acteurs du milieu, au point que le communicant ait le droit à la reconnaissance de ses pairs, et à ce sobriquet flatteur de « Monsieur communication » repris par nos confrères du Progrès. « Je suis en train d’apprendre pour aller plus loin », certifie ce développeur qui aime se ressourcer au Praz sur Arly.
D’ores et déjà président de « Bande de gourmands », cette association regroupant divers acteurs de la cuisine (producteurs, vignerons, chefs, cuisiniers), Romain Bombail se dit ainsi prêt à dire Welcomm à de nouveaux défis. Un appétit vorace, qui semble-t-il, est loin d’être rassasié.
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