Sandrine Frih et Dominque Lafoy. Secrets de vacances à KGB

18 juillet, 2013 | LES GENS | 0 commentaires

Photos © Fabrice Schiff

Propos recueillis par Thierry Lahon (médianet) & Benjamin Solly (Lyon people).

C’est sous le soleil, que nous recevons deux personnalités hautes en couleur. Le déjeuner sera donc forcement joyeux, et nous donnera, sans nul doute, un avant goût de vacances… Bookés avec des agendas surchargés, nos deux invités n’ont pu arriver avant 13h. Mais de questions en réponses l’interview s’est terminée dans la bonne humeur, vers 16h… Merci à nos invités qui, à tous points de vue, méritent une mention spéciale !

Sandrine Frih est conseillère du 7ème arrondissement, conseillère municipale, vice-présidente du Grand Lyon et présidente du Comité hygiène et sécurité sur les conditions de travail… Bref une vraie femme d’engagement qui sans relâche consacre sa vie à autrui. Mais aujourd’hui, c’est de sa vie dont nous allons lui parler, pour une fois, nous allons lui demander d’oublier les autres et de se raconter. Va-t-elle se plier à l’exercice ?

Dominique Lafoy est aussi secret sur sa vie privée qu’il peu être disert sur ses aventures professionnelles. De lui on connaît ses innombrables succès de nuit, du Kings Car Club à l’Actuel, du B52 au Fish en passant par les plus belles fêtes du GPTL. Aujourd’hui, ses derniers bébés s’appellent Lyon News ou Lyon Clubbing, car l’homme, après avoir été l’un des empereurs de la nuit lyonnaise, s’est reconverti dans la presse. Notre seconde mission sera donc d’interviewer un intervieweur…

Parlons de votre enfance.

SF : Mes grands-parents habitaient à Saint Raphael et je suis moi-même née à Saint Raphaël. Cette proximité avec la mer va déterminer toutes mes futures vacances. Mes parents sont dans l’Education nationale et nous habitions à Moutiers, ce qui était super sympa pour la pratique du ski. J’arrive à Lyon, dans le 6ème arrondissement vers l’âge de 8 ans. Nous vivions au Lycée du Parc car mon père y était censeur. Puis mes parents se séparent, et ma vie va se partager entre le 6e et Vaulx-en-Velin où ma mère déménage. Question apprentissage des différences c’est parfait. Du coup, nous sommes  une vraie famille recomposée. Nous sommes 5 enfants, mon beau-père a deux enfants,  j’ai une sœur, et un demi-frère.

DL : Je suis né à Hollywood, mon père était acteur, ma mère ne bossait pas. J’ai eu une enfance de rêve, avec piscine, limousine, jacuzzi et plusieurs cousines… Pour des raisons que je n’ai toujours pas comprises, mon père a dû partir de las Vegas rapidement pour rentrer en France. Nous avons a continué à vivre dans le luxe puisque nous nous sommes réfugiés dans une chambre de bonne à 15… Sinon, à part tout cela je suis fils unique.

Bon allez trêve de plaisanterie, je suis né à la Croix-Rousse au milieu des soyeux, d’où mon élégance naturelle. Mes parents ont tenu des bars et des restaurants. J’ai donc grandi dans ce milieu. Malgré le manque de temps, du fait de ce métier très prenant, ils se sont toujours bien occupés de moi et je n’ai jamais eu le sentiment d’être en enfant seul. Pour les vacances, nous allions à la plage chaussés de mes supers sandalettes en plastique, prêt à escalader sur les rochers. Nous partions avec la 4 CV familiale. Toujours très chargés avec les valises sur le toit. L’une de nos destinations préférée était Arcachon. J’ai donc de nombreux souvenirs de jeux dans l’eau avec mes parents, c’était cool. C’est pendant ces vacances que j’ai appris à nager, bref rien de délirant, mais juste des étés familiaux. Depuis, j’ai toujours gardé ce mode de vie et de vacances loin du tumulte et des people.

SF : Pour moi, les vacances d’enfance c’était l’été à Saint Raphael chez mes grands-parents, et à Megève, l’hiver, pour le ski. Du coup, je suis une très bonne skieuse. Si vous voulez un autre souvenir de ces premières vacances, je me souviens très bien du nom de mon premier petit amoureux, il s’appelait Sauveur. Nous nous sommes retrouvés pour toutes nos vacances à Saint Raphael. Comme je suis d’une nature plutôt fidèle, cela a même duré jusqu’à l’adolescence, on s’écrivait des lettres que j’ai toutes gardées.

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Quels étaient vos jeux d’enfants ?

SF : Nager ! Dès 3 ans, j’ai appris à nager. Et puis à 4 ans j’ai même réalisé un record du monde, j’ai nagé toute seule jusqu’à une bouée qui me semblait être au bout du monde, incroyable non (rires) ! Et puis il y avait le ski, pour moi c’est toujours des vacances et des moments ou je ne pense plus à rien, ou je me vide la tête, j’adore !

DL : Tous les jeux de plage !

Avez-vous un souvenir gustatif de votre enfance ?

SF : Les pêches ! Je les adorais bien juteuses et goûteuses, pleines de soleil. A l’époque, quand on croquait dedans on s’en mettait partout c’était trop bien !

DL : Moi aussi, mais c’était des norvégiennes… j’en avais pleins la bouche et au niveau gustatif c’était top. Ado, elles étaient légèrement flambées à la vodka ! Sinon c’est vrai que j’adore des fruits et que comme le dit Sandrine, aujourd’hui on ne retrouve plus le goût des fruits d’antan.

Des souvenirs de bêtises d’enfants ?

SF : Oui ! Je mentais beaucoup à ma maman. Par exemple, je lui disais que je restais sur la place d’à coté, alors que, pas du tout, nous allions faire de la plongée sur une plage beaucoup plus loin… Des trucs de gamins quoi !

DL : Moi, vous n’allez pas me croire, mais j’étais un enfant modèle. Je jouais avec mes  sceaux sur la plage, je restais près de mes parents, vraiment, l’enfant sage par excellence (rires).

Parlons maintenant de vos vacances d’ados, disons de 14 à 17 ans.

SF : Bien sûr, il y avait Sauveur, mais aussi Christine… Ma maman était assez sévère, tout ce qui comptait vraiment pour elle, c’était les études, aussi pendant l’année ça filait droit. Par contre pendant les vacances, on prenait des libertés. J’ai rapidement appris à esquiver les parents, pour autant, je suis toujours rentrée à l’heure. La seule fois où je suis arrivée avec 5 minutes de retard, c’était pour un 14 juillet, ma mère m’attendait sur le canapé ! J’ai été punie pour tout le reste des vacances, cela m’a servi de leçon.

Sinon, à cette époque, je partais toujours en vacances chez mes parents. Par contre, à partir de la seconde, je commence à étudier l’espagnol au lycée et je deviens dingue de cette culture. Par le biais de l’école, j’ai la chance de participer à des échanges d’élèves, et là c’est des vacances incroyables. On part pour Barcelone et Lioret de mar, je découvre les vacances loin de ma famille. C’est des journées de plage entre ados. On va au ciné et c’est les premières sorties en boîte de nuit…

DL : Moi, ma première sortie en boîte ce fut vers 16 ou 17 ans, assez tard finalement. Sinon ma découverte des vacances d’ado correspond à la période ou mes parents divorcent, vers 13 ans. Peut-être pour déculpabiliser, mes parents m’ont à cette époque énormément gâté. Par exemple, une année, et pendant les mêmes vacances, je suis parti successivement aux Canaries avec ma mère, et au Mexique avec mon père. A l’époque ce n’était pas courant ! Un vrai luxe, une vraie chance…

Et concernant le Mexique, j’ai une anecdote peu ordinaire… Un jour, en visitant un village, un Mexicain s’est jeté sous notre voiture. Bien sûr, il faut remettre cela dans le contexte de l’époque, il n’y avait pas d’ambulance dans les villages, pas de téléphone portable, pas de carte bleue, etc… Donc nous  montons le mec dans la voiture, pour l’amener dans la ville la plus proche. En route, on s’arrête au poste de police pour déclarer l’accident. Le Mexicain part à l’hôpital, pour être pris en charge. Nous restons avec les policiers pour remplir les papiers de déclaration d’accident. Les policiers vérifient l’assurance de la voiture que nous avions louée. Hélas, la personne qui s’était chargée du dossier n’avait apparemment pas rempli le dossier correctement et il semblait qu’il n’y avait pas d’assurance… Stupeur et incompréhension… Résultat, mon père est placé en cellule, au commissariat, comme dans les films. Je me retrouve seul, dehors, à 13 ans.

On lui a commis un avocat d’office, et je devais lui amener à manger une fois par jour. Il  y est  resté 4 jours. Moi, je dormais à l’hôtel. Finalement, mon père a demandé à être conduit l’ambassade de France. Le temps que l’imbroglio soit résolu, que notre bonne foi soit mise en évidence, il fallait solutionner le problème. Il a fallu joindre la France, contacter sa banque, prouver sa solvabilité, se faire prêter de l’argent par l’ambassade de France, franchement peu coopérative et efficace. Heureusement, mon père a pu être libéré. Nous avons écourté notre séjour, sommes rentrés en France, et nous pouvons dire qu’à cette époque le pays était déjà fortement corrompu, et que tout cela n’était qu’un coup monté, apparemment une pratique courante pour extorquer de l’argent aux touristes… Ça a été une expérience très marquante mais qui, avec le recul, ne m’a pas traumatisé car je crois que je n’avais pas vraiment réalisé ce qui se passait. Voilà c’était mon secret de vacances époque ado… (rires)

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Dominique, as-tu rencontré beaucoup des filles à cette époque ?

DL : Oui, dans l’avion, des Françaises et des autochtones pendant les vacances… J’avais également rencontré une fille plus âgée que je suis ensuite retourné voir. Elle habitait Orléans, c’était très sympa.

Je vais vous raconter une 2ème anecdote. Celle-là se situe vers mes 17 ans. Nous étions avec un groupe de potes, partis pour l’Espagne, plus exactement à Benidorm. Notre seul but, était de faire la fête, aussi, nous n’avions rien réservé. Par chance, nous trouvons un appartement en bord de plage, mais nous avons passé pratiquement toutes nos vacances sur le balcon… L’explication est simple et drôle à la fois. En fait, nous étions dans une petite rue, où face à l’appartement il y avait un hôtel. Et cet hôtel ne travaillait pratiquement qu’avec des tours operateurs qui amenaient beaucoup d’étrangères, et surtout de nordistes. Quand on sait que chez elles, elles n’avaient pas le droit de boire, croyez-moi là, elles se lâchaient vraiment. Du coup c’est du balcon que nous les hélions, que nous draguions, et que nous concluions toutes nos rencontres. Un incroyable vivier.

Elles cherchaient vraiment l’émancipation aussi bien sexuelle, que sur l’alcool, elles avaient des bouteilles d’alcool, partout dans leurs chambres, tant et si bien que je puis dire que ce furent des vacances débridées. Un soir, nous nous sommes même retrouvés, avec un copain, dans une chambre, chacun de nous avec sa copine du soir, et pendant que nous faisions l’amour, ces demoiselles discutaient entre elles… surréaliste ! (rires) Malgré tout ça, nous savions aussi être romantiques, la preuve nous sommes même restés en contact avec certaines, on s’envoyait des lettres…

SF : Oui, moi aussi j’adorais ça, enfin je veux parler des lettres bien sûr (rires). Pour le reste j’étais beaucoup plus romantique… Avec mes amis de Saint Raphael, on s’écrivait souvent, c’était complètement diffèrent d’aujourd’hui. On s’asseyait, on prenait le temps de penser à eux et de leur écrire, j’ai ainsi des souvenirs de l’attente du courrier, de l’attente des réponses à mes lettres. Je guettais le facteur et j’harcelais ma mère pour savoir si j’avais reçu du courrier…

D’autres souvenirs de vacances d’ados ?

DL : Oui, toujours pendant ces fameuses vacances espagnoles. De notre bande, le seul qui avait à l’époque son permis, avait eu un accident. Il avait plié sa voiture et s’était retrouvé au poste pendant 4 jours… Du coup, nous avions dû on rentrer en train. Le voyage avait duré 14 heures, épuisant mais ce fut vraiment de vraies vacances d’ado, géniales, une belle expérience de vie…

SF : Moi, je peux vous raconter l’anecdote « taureau piscine » qui va s’enchaîner avec celle de « la trompe éléphant » (rires). Je devais avoir 14 ans et cela se passait aux arènes de Fréjus. J’étais en vacances chez ma marraine, Josiane, une personne haute en couleur, une femme un peu fantasque mais terriblement attachante. Un jour, elle me propose d’aller aux arènes voir le taureau piscine. Le but du jeu est de faire rentrer un taureau dans une piscine en plastique. Il y a une première épreuve pour les filles, et une seconde pour les garçons. Bien entendu, je décide d’y participer et ma marraine ne s’y oppose pas… Toute guillerette, et bien décidée à m’amuser, je descends dans l’arène. La première surprise est que je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi grande. La seconde, je croyais que le jeu se ferait avec une toute petite vachette… Mais ce n’était pas le cas… Affolée, effrayée,  je fais 4 fois le tour de l’arène avec la vachette qui n’a d’yeux que pour moi. A bout de souffle, je décide de trouver refuge dans la piscine, persuadée qu’elle ne me suivra pas… Je saute dans la piscine, mais là encore erreur de jugement, elle me suit, m’écrase le genou, et en plus ne reste même pas dans la piscine, donc je ne gagne même pas de prix. Par contre, je rentre avec la jambe bien amochée…

Pour me consoler ma marraine me propose d’aller voir un zoo safari. Il y a  des éléphants en liberté, il paraît que c’est superbe. Enthousiaste j’accepte sa proposition et c’est en boitant, avec que nous nous y rendons. Fascinée, je suis aux anges, le spectacle est superbe. A un moment donné, je ne sais pas ce qui me prend, je m’approche d’un éléphant et je le caresse sous la trompe. Lui n’apprécie pas du tout, du coup, il m’entoure la taille avec sa trompe. Je crois que je vais étouffer. Il me soulève et me balance. Je me retrouve, par terre, j’ai atterri sur le coccyx, encore une fois bien amochée. Du coup, je n’ai jamais refait de taureau piscine ni re caressé d’éléphants (rires) !

SF : Mes premières vacances de vrai jeune femme : le bac c’est super important pour mes parents qui sont profs, j’ai fait un bac littéraire. J’ai une copine qui s’appelle Valou, on s’était dit : « si on a le bac on va au Club Med ». Mes parents étaient d’accord mais il faillait qu’on se paye nos vacances, mais avec le peu de moyens qu’on avait on a pu partir de la dernière semaine de saison à Saint-Tropez. Vacances délires, on tombe sur Vincent Lagaffe, bref on fait la fêtes, tout était permis, c’était fabuleux. On a eu quelques petits flirts mais on était assez pudiques et le Club Med c’était quand même hard pour nous.

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Parlons maintenant de vos vacances d’adultes.

SF : En Guadeloupe, avec mon mari et pendant 3 semaines, c’était génial. Nous n’avions pas encore les enfants, nous étions un jeune couple. Je crois que je n’ai  jamais autant bu de rhum, ni si bien dansé le zouk… Qui plus est, nous avons rencontré des gens fantastiques, un très beau souvenir !

Un  voyage de noces ?

SF : Non, Je ne suis pas parti en voyages de noces. Quand nous nous sommes mariés, nous avions déjà mon petit, il avait 18 mois… Nous avions voulu un mariage dans la plus stricte intimité. Nous n’étions pas dans le trip d’inviter 250 personnes avec la lune de miel à la clé, etc…

Sinon, pour mes vacances d’adulte, j’ai toujours passé de formidables vacances en famille, aussi bien dans l’Ardèche pour faire du cheval, qu’au Club Med, où tout le monde était content parce qu’on peut y faire beaucoup d’activité sportive, et avec les enfants c’est important. Bref, pour les vacances ce que j’aime, c’est la rupture avec le quotidien. Ah, oui, j’ai aussi, depuis plusieurs années un dernier coup de cœur, c’est Tanger. J’adore cette ville, j’aime y aller en famille, avec des amis, et même parfois seule. Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois, j’ai l’impression de rentrer chez moi. Là bas, j’aime tout, la cuisine, l‘océan, les senteurs, la lumière, les paysages…

As-tu l’habitude de ramener des souvenirs ?

SF : Non, je n’ai pas cette manie, je ne ramène pas de souvenirs. Je ne prends pas non plus de photos car finalement je ne les regarde jamais, ce n’est pas mon truc ! Tout est dans ma tête, dans mes souvenirs.

Quel est ton pire souvenir de vacances ?

SF : Je n’en ai pas eu ! Une fois, peut-être, je me suis retrouvée dans la Drôme avec mes enfants, dans un bungalow. Manque de chance, il a plu tous les jours. Au début c’était galère, mais après nous sommes allés faire du cheval sous la pluie, cela avait son charme… La seule chose c’est que je n’y retournerai pas ! Mais ce n’est pas vraiment une galère.

Passons à toi Dominique, parlons de tes vacances d’adultes ?

DL : Dans ma philosophie, j’ai toujours refusé de parler de ma vie personnelle, de donner des interviews sur cette partie de ma vie, surtout par rapport à mes enfants. Aujourd’hui, c’est donc une exception, peut-être parce qu’on se connaît depuis longtemps… Mais en gros, je puis dire que je fais toujours des choses très simples. Généralement pas en été, plutôt en hiver, et quand je le peux, dans des pays lointains.

Je ne suis pas très Saint-Tropez au mois d’août, pour recroiser toute la ville, ce n’est pas mon truc. Je préfère presque ne pas partir en été, surtout quand on n’est pas sûr d’avoir le même confort que chez soi. Par contre, il y a cependant un endroit où j’ai pris beaucoup de plaisir, c’est la Corse. C’est le condensé de tout ce j’aime, le beau temps, les belles plages, le calme, les rivières qui coulent dans les montagnes. Simple mais grandiose.

Est-ce que tu rapportes des souvenirs de vacances ?

DL : Comme Sandrine, je ne suis pas très photo, et je le regrette un peu, car parfois cela permet de se replonger dans des souvenirs. Mais finalement,  je ne suis pas quelqu’un de nostalgique, je vis plutôt à fond dans le présent.

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Un pire souvenir de vacances ?

DL : Non, mis à part, peut être une fois, mais rien de tragique… Avec mon épouse, nous avions décidé de nous offrir quelques jours à Cannes. Nous arrivons dans le palace où j’avais réservé une chambre. Première déconvenue, notre réservation était introuvable. Nous insistons, je me souviens du prénom de la jeune femme qui avait pris ma réservation, celle-ci reconnaît l’erreur et finalement nous libère une chambre. Hélas la mésaventure continue, nous nous retrouvons dans une chambre proche du groupe électrogène qui alimentait la plage… Mais ce n’est fini, la plage était inaccessible, car un événement privé était programmé pour la soirée… Quant à la piscine, elle était envahie par une meute de jeunes bruyants et hypers actifs… Pire qu’à Walibi aux heures de pointes. Le lendemain, la plage est enfin accessible, mais vu le raout mondain de la veille il n’y a que très peu de places disponibles… Par contre la seule chose qui était à la hauteur d’un palace ce fut le prix… Résultat, nous n’y sommes restés qu’une nuit au lieu d’un week-end. Mais est-ce vraiment une galère ? (rires)

Maintenant que vous vous êtes découverts côté vacances, où vous inviteriez-vous mutuellement en vacances ?

DL : Perso, cet été je n’ai rien prévu.

SF : Moi non plus!

DL : Et bien alors partons ensemble ?

SF : Banco !

DL : Par contre je  laisse Sandrine choisir la destination, je suis un gentleman.

SF : Non, moi j’aimerais que ce soit une surprise.

Donc pour ne pas dévoiler la surprise, Dominique nous informe qu’il ne nous la fera connaître qu’à leur retour de vacances ! à KGB et Lyon People prennent bonne note de l’engagement… Réponse peut-être en septembre (lol).

 

 

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