L'entraîneur de l'OL a esquivé jeudi les questions sur son avenir personnel, qui sera évoqué "en temps et en heure", et sur ses soutiens à l'intérieur et à l'extérieur du club.
Questionné par quelques journalistes sur le manque de soutien autour de sa personne de la part de "l'environnement", c'est-à-dire du club, le technicien a d'abord répondu: "Depuis quand ? Cela n'a jamais été le cas… Cela ne change rien. Il n'y a rien de neuf sous le soleil lyonnais." Quelques instants plus tard, l'entraîneur de l'OL a assuré qu'il visait, à travers ses propos, "l'environnement médiatique, la presse qui ne m'a jamais soutenu". "Nous aurons largement le temps d'évoquer mon cas personnel, en temps et en heure. Ce qui m'intéresse est de parler de l'équipe et du match à Strasbourg", a-t-il insisté. Alain Perrin avait été interrogé sur les bruits de fin de saison le concernant, notamment celui de son éventuel départ dès le printemps 2008. Il a rappelé "qu'il avait un contrat", qui court jusqu'au 30 juin 2009. "Je suis bien, le président ne m'a rien dit", a-t-il poursuivi. "J'en entends parler. Ce sont des bruits de couloirs, alimentés, qui font vendre du papier. Enfin, je ne sais pas si cela en fait vendre, d'ailleurs", a-t-il ajouté. "Cela fait partie des mouvements, des transferts. Cela ne fait que commencer. Moi, je ne dis rien du tout. Il sera temps de faire les comptes. Nous ne sommes pas encore au bout. Je suis concentré sur mon activité, tranquillement, avec beaucoup de sérénité car je fais le maximum. On verra bien. Les choses ne m'appartiennent pas. Je ne veux pas me prendre la tête avec cela", a conclu Alain Perrin. "Quand il pleut, je prends un parapluie et un imperméable. On ne peut rien faire d'autre", a-t-il imagé.
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