Par Saint Pothin
Le Progrès vient de s'offrir une doublette. A trois jours d'intervalle, les deux maires d'arrondissement de droite, rescapés de la bérézina électorale perbenienne, parlent. Et expriment leurs ambitions.
Du côté de Jean-Jacques David, maire du 6è arrondissement, l'écho de son interview ressemble un peu à celui qui provient des trous noirs. Il est Fanny serait-on tenté de dire après tant de lieux communs. On en viendrait presque à regretter l'énergie et la gouaille de Nicole Chevassus qu'il a bien peu élégamment remplacé. Denis Broliquier, pour une fois téméraire, voit loin. 5 ans et demi plus loin pour être précis. S'il n'avoue pas encore penser au siège de Gérard Collomb chaque matin en se rasant, il affirme "travailler dans cette perspective". Il est vrai que depuis quelques mois, il densifie son réseau, consultant qui à droite, qui au centre, voire qui à gauche. Prenant conseil et picaillons ici et là. Il faut dire qu'une campagne, ça se prépare. D'autant qu'il part de loin et que Collomb ne jouera pas aussi ouvertement la carte de l'opposition, contrairement à Raymond Barre. Il faut dire que le maire de Lyon ne cache pas le mépris qu'il porte à Broliquier, jugé beaucoup trop droite catho-traditionnaliste-conservateur. Une image bien à l'opposé de Lyon, estime-t-on aussi du côté du château…
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