Photos © Marco
Par Marc Polisson
Les invités VIP de la Confluence se souviendront longtemps du dîner insolite préparé par le chef Mathieu Viannay auquel ils étaient conviés à 50 mètres au-dessus de la Saône. Sensations fortes plus que garanties.
Dans le cadre de lancement de ses terrasses, le contre commercial de la Confluence a organisé toute une série d’animations pour le week-end du 4 et 5 mai 2013. Avec pour temps fort, les concerts de Michael Jones (jeudi) et de la Djette Axelle Laffont (samedi). Clou du spectacle, le samedi avec la venue de l’équipe hollandaise de « Dinner in the sky ». Le concept qui fait un tabac around the world consiste à embarquer à bord d’une plateforme une quinzaine de convives régalés par un chef renommé. A Lyon, ce sont Laurent Bouvier, Christian Têtedoie, Christophe Marguin et Mathieu Viannay qui avaient été choisis pour s’envoyer en l’air.
Si les envols des premiers chefs se sont déroulés dans d’excellentes conditions, l’affaire s’est corsée pour le show aérien de Mathieu Viannay. Il est 21h, ce samedi, quand la quinzaine de VIP invités par la Confluence se pressent sur le tarmac installé au pied du Novotel. Parmi eux, le premier adjoint Jean-Louis Touraine et son épouse, Marie Rigaud et son papa, l’adjointe au Commerce Marie-Odile Fondeur, Michel Lopez et Ali Afshar, Philippe Bernand, patron des aéroports de Lyon, le restaurateur Philippe Florentin… sous la houlette de Laetitia Pepino, organisatrice de l’évènement. Certains moins rassurés que d’autres.
Après avoir été solidement harnachés à leur siège, les invités sont doucement téléportés à 5m, puis 20 m, sans incident. Et peuvent décortiquer l’araignée de mer proposée en entrée. Mais alors que le grutier est en passe de franchir le seuil des 40 mètres, un claquement sec se fait entendre depuis la nacelle que nous observons depuis la terrasse du Novotel. Aussitôt suivi des cris stridents de deux passagères. Arrêt des machines. Au téléphone, le rédac chef d’une télé nationale me propose déjà 300 000 euros pour le film du crash. Il n’aura pas lieu. Dans la foulée, le grutier parvient à reposer tout le monde sain et sauf tandis que les techniciens essaient de résoudre le problème. Les convives font bonne figure. Aucun souci n’étant détecté, la plateforme s’envole à nouveau.
Et rebelote. Alors que tout le monde attaque le pigeon rôti de Mathieu, le câble fait à nouveau des siennes à 40 mètres. Claquement sec. Tous les convives se regardent. Silence pesant. En ligne, deux chaînes TV se disputent les enchères à 500 000 euros. Flottement dans la cabine. Le grutier contraint à nouveau de se poser. Le chef de la Mère Brazier, habituellement très expansif, est dans ses petits souliers. Une des passagères préfère abréger la séance et quitte le navire. Les techniciens s’emploient à rassurer les VIP : aucun risque de décrochage, c’est simplement le câble poussé à son paroxysme qui se tend dans un ultime effort et produit ce claquement inhabituel accompagné d’une secousse qu’on imagine plutôt flippante à cette hauteur-là.
« Jamais deux sans trois » philosophe Jean-Louis Touraine. Principe de précaution oblige, le 3ème envol se limitera à la hauteur de la terrasse du Novotel. C’est là que les convives pourront déguster, en toute sérénité, le vacherin framboise de Mathieu. Tout est bien qui finit bien… et séquence décompression dans les salons du Domo Lounge pour Ali, Michel et leurs accompagnatrices. Le plancher des vaches, finalement, il n’y a rien de tel !
délation !! Qui a quitté le 7e ciel avant l’explosion framboisière finale ?