– Photo © Fabrice Schiff
Le député UMP du XVème arrondissement de Paris, a démenti des informations de presse évoquant sa possible candidature aux législatives à Lyon, assurant qu’en aucun cas, il ne quitterait la capitale et sa circonscription. "La question d’une autre orientation dans ma vie politique ne se pose pas. Ma vie politique est à Paris. Ma vie est à Paris", écrit M. Lamour dans un communiqué. "J’y suis né et j’y ai toujours vécu, travaillé, milité. J’y suis engagé et élu depuis maintenant 5 ans. J’ai été investi par les instances officielles de l’UMP, en accord avec le président de la République et le Premier ministre, dans ma circonscription, la treizième circonscription de Paris, tout comme mon collègue Philippe Goujon a été investi dans la douzième". "En aucun cas, je ne quitterai le XVème arrondissement et ma circonscription", tranche l’élu UMP. Le Progrès de vendredi indique que l’ancien champion olympique est en piste pour succéder à Dominique Perben. L’ex-ministre vient d’annoncer sa décision de ne pas briguer à nouveau son siège de député de la 4ème circonscription du Rhône. Interrogé sur cette éventualité vendredi par Europe 1, Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, avait affirmé : "Je n’ai pas cette information, dès que je l’aurai je vous en parlerai…" L’hypothèse d’un départ de M. Lamour a été évoquée dans le cadre d’un réaménagement des candidatures législatives UMP à Paris qui permettrait de faire place à Rachida Dati. Le maire du VIIème arrondissement et eurodéputé veut être candidate à Paris dans la 2ème circonscription, mais à son grand dam, c’est le Premier ministre François Fillon qui y a été investi par l’UMP. "Tout ceci est faux, c’est de l’intox complète. Nous n’avons jamais été approchés par quiconque pour cette « opération » dont j’imagine qu’elle vient de Rachida Dati. Nous ne sommes pas les adeptes du tourisme électoral", a déclaré Philippe Goujon, patron de la fédération UMP de Paris, député sortant de la 12e circonscription.
Le fait même que l’UMP envisage de « balancer » n’importe qui dans cette circonscription est révélateur (i) de la médiocrité de l’UMP lyonnaise, incapable de sortir un candidat d’envergure et (ii) de l’arrogance de ce parti, qui a l’air de savoir ce qui est bon pour les électeurs… Le résultat sera au rendez-vous : en 2012, il ne restera plus une seule circonscription lyonnaise à droite.