Nos amis restaurateurs et patrons de clubs nous ont rapporté une info croustillante… Mercredi 14 octobre 2009, certains d'entre eux ont eu le privilège d'être conviés sous les lambris du salon Henry IV de l'hôtel de ville, pour une réunion devant permettre d'étayer « la réflexion de la ville de Lyon en vue d'une nouvelle culture de la vie nocturne… »
Sur le papier l'idée était généreuse et en avait enthousiasmé plus d'un… Mais à l'arrivée la réunion s'est transformée en une belle farce… Initié par Jean-Louis Tourraine (pourtant absent !), ce pince fesse pseudo participatif fut mené tambour battant par son directeur de cabinet Didier Delorme (qui a entre autre déclaré devant tous ces professionnels ébahis « ne pas comprendre et être à mille lieux des afters » et autres sauteries qui sont pourtant la culture d'une jeunesse forcement turbulente…). Entre fins de non recevoir aimable, déclarations arbitraires et petits tacles à ceux qui osaient prendre la parole, la réunion a très vite tourné à l'autosatisfaction municipale et au dialogue de sourds… Avec pour seules armes un power-point digne d'une réunion pédagogique quelconque et insipide, et un discours d'énarque, très langue de bois, aussi creux que plein de bons sentiments, on était loin du projet dynamique et ambitieux d'une ville internationale et la conclusion fut à la hauteur du débat : « De toutes façons, les riverains ont toujours raison… » Alea jacta est… la messe était dite !
Résultat : les professionnels étaient plus que déçus, beaucoup se sont tus et ont écouté médusés ce discours d'un autre âge. A la sortie, quelques-uns se sont précipités pour quémander une audience ou se faire remarquer comme cela se faisait au temps des potentats ; les plus jeunes, plus rebelles, parlaient déjà de faire signer une pétition aux clubbers ou d'organiser une manif monstre devant l'hôtel de ville… Les plus anciens, eux, sont repartis dépités… Dommage, la municipalité n'a pas été à la hauteur des attentes de la profession, le dossier n'était sans doute pas suffisamment travaillé, l'interlocuteur vraisemblablement peu concerné par le sujet… Résultat : ce n'est pas la côte de Gégé qui risque de remonter auprès de nos créateurs de fêtes (qui pourtant l'avaient soutenu presque à l'unanimité aux dernières municipales). Histoire à suivre… avec d'autres interlocuteurs ?
0 commentaires