Après avoir planté ses partenaires français, Nicolas va se farcir des pigeons thaïlandais
Par Marc Polisson
Exclusif. Disparu dans la nature chinoise depuis son exil forcé d’août 2012, le chef déchu est toujours à Shanghai où les rumeurs sur son compte courent à la vitesse grand V.
Parti à la sauvette en laissant derrière lui un champ de ruines et un trou de 4 millions d’euros dans les caisses de la Rue Le Bec, – dont 2,5 millions pour la seule Caisse d’Epargne – Nicolas avait précipitamment rallié la Chine dont est originaire son épouse. Et depuis l’été, des nouvelles contradictoires nous parvenaient. Toutes plus farfelues et rigolotes les unes que les autres.
On a d’abord entendu dire qu’il s’était d’emblée fâché avec son employeur, un restaurateur chinois, dont il tenait les cuisines (ce qui était tout à fait crédible quand on connait l’odieux personnage). Puis qu’après avoir « bouffé » ses maigres économies (puisqu’il est parti une main devant, une main derrière), il s’était retrouvé complétement fauché au point de faire la manche sur le bund. Désespéré, il aurait même envisagé de se jeter dans la Huangpu River… Mais les écologistes du cru ont déclenché une vague de protestation.
Alors que les adeptes du Le Bec bashing s’en donnaient à cœur joie, les plus optimistes et ses rares amis affirmaient en revanche que les projets du chef avec des industriels du papier avançaient dans le bon sens, alors même que des « très bien informés » prétendaient au contraire que Le Bec était sur le point de rallier Saint Barth faute d’avoir réussi à faire casquer ses partenaires chinois.
Nous avons donc décidé de démêler le vrai du faux. Selon des informations toutes fraîches (et dignes de foi), Nicolas est bien avancé dans son projet de complexe de restauration sis dans l’ancienne concession française de Shanghai. La Villa Le Bec – nom à confirmer – devrait voir le jour avant l’été avec un premier bistro de cuisine française. Les travaux (de grande ampleur) vont se poursuivre jusqu’en décembre 2013, date à laquelle le second restaurant (gastronomique) ouvrira dans le même bâtiment. C’est une société thaïlandaise qui financerait la globalité des investissements. On espère qu’ils ne trouveront pas la note trop épicée.
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