Photo © Alain Rico

Par Marc Polisson

Quid de la nouvelle charte de la vie nocturne, censée être signée vendredi 20 mai 2011, alors que les syndicats et associations professionnelles refusent de la parapher ? Une fois de plus, la nuit lyonnaise est plongée dans l’obscurantisme le plus total.

« Cette charte a été élaborée sans concertation avec les professionnels, elle est donc nulle et non avenue ! » dixit Pierre Chambon, vice-président de Sauvez la Nuit et membre du bureau national de l’UMIH. « Le frein au développement d’une vie nocturne digne d’une ville internationale ne vient pas de la préfecture mais de la ville de Lyon. » Et de souligner le dialogue engagé avec les services de la préfecture, alors que c’est toujours le statu quo avec la mairie de Lyon « qui n’est pas ouverte au dialogue ». Parmi les points d’achoppement, l’absence de professionnels ou de représentants des syndicats dans la commission consultative qui attribue les autorisations d’ouverture tardive et décide des sanctions administratives. « On reste toujours dans le tout répressif. Il n’y a pas d’engagement de la mairie en termes de communication et d’accompagnement ! » conclut Pierre Chambon. A ce jour, l’UMIH, le Synhorcat et Sauvez la Nuit refusent de signer la charte en l’état.