Par Marc Polisson
Le guide gratuit des étudiants d’EM Lyon vient d’être condamné au Pénal dans l’affaire l’opposant au restaurant Carte Blanche qui s’était vu attribuer le trophée de « plus grosse chiasse après repas » dans son édition 2010.
C’est dans l’après-midi du 4 janvier 2011 que le Tribunal correctionnel a rendu son verdict : Le Petit Paumé est condamné à 2 000 euros d’amende auxquels s’ajoutent 3 000 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros de frais de Justice. Une condamnation à la hauteur de l’injure et de la vulgarité contenues dans la critique incriminée. L’addition, même si elle peut paraître salée, n’est rien en comparaison des pertes subies par les associés du restaurant Carte blanche – accusés d’empoisonnement – qui se sont séparés de leur affaire dans de très mauvaises conditions. Les étudiants sont évidemment furieux de cette décision et ont décidé d’interjeter appel du jugement. Certes, ce n’est pas cette note de 6 500 euros qui plombera les comptes de l’Association du Petit Paumé qui a fait de son guide tiré à 300 000 exemplaires une véritable machine à cash. L’enjeu est ailleurs : il s’agit de tenter de sauver une réputation déjà bien entamée (pour s’en convaincre, il suffit de taper « Petit Paumé condamné » dans n’importe quel moteur de recherche) et de préserver les profits dégagés chaque année sur le dos des restaurateurs et des patrons de bars qui, en achetant des encarts publicitaires (c’était le cas de Carte blanche), financent eux-mêmes les campagnes de dénigrement dont ils sont victimes… Cherchez l’erreur !
« La gloire ou le mérite de certains hommes est de bien écrire ; et de quelques autres, c’est de n’écrire point. »
votre titre veut faire croire que l’article sur ce restaurant parle de « plus grosse chiasse après repas » alors que la vraie expression utilisée est « dysentrie corsée ». Même si les deux phrases veulent fondamentalement dire la même chose (et ont certainement des conséquences nefastes), merci de ne pas faire croire n’importe quoi à vos lecteurs, et de faire passer les « jeunes » pour des êtres non doués d’intelligence et d’éducation
Le restaurant carte banche a eu droit en fait à deux mentions dans le Petit Paumé 2010. La première page 241 est reproduite ci-dessus. La seconde – dont il est question dans ma chronique – apparait dans le palmarès publié à la page 216 où il est écrit : « La plus grosse chiasse après repas pour Carte blanche, Bombay Palace et Au bon beurre ». Fin de citation.
Cher étudiant, si ça ce n’est pas être mouché ! (ça fait mal hein?^^)
Merci cher Marco pour votre précision. Il eut alors été plus opportun d’illustrer votre article avec cette fameuse page 216, pour plus de clarté. Je fais néanmoins amende honorable en reconnaissant mon erreur. Signé: un ancien stagiaire de la maison Lyonpeople 😉
la condamnation est bien légère compte tenu du préjudice subit par le restaurant.Le fait d’être étudiant ne devrait pas être un preuve d’indulgence bien au contraire !!
Je ne suis pas contre la critique et je ne généralise pas non plus la vie étudiante MAIS comment savoir si l’étudiant malade n’a pas pris froid, ne s’est pas rendu malade par autre chose ? Un étudiant par définition est un être fragile, pas encore un adulte, plus un enfant qui cède aux sirènes des fêtes arrosées et autre hygiène de vie pas forcément idéale pour avoir un corps saint ! Comme écrit dans son propre commentaire l’étudiant dit que c’était bon : avoue jeune fou tu as encore bringué après ce repas et ton jeune estomac n’a pas suivi 😉 Ça s’appelle avoir de la bouteille ça viendra ^^
Sauf que relis bien , il a marqué dysenterie au lieu de dysentrie; pauvre étudiant qui justement veut faire le « fin »