Texte : Morgan Couturier – Dans les pas de Pablo Escobar, Arnaud Thomas et son équipe des Mauvais Gones reviennent pour une 7e édition. Cette année, le festival souhaite redonner vie à des classiques du cinéma, que « les gens pourraient avoir loupés ».
Toucher le jackpot ne serait pas pour lui déplaire, à l’instar de ces quelques mafieux qu’il prend plaisir à diffuser sur grand écran. Cela tombe bien, pour sa 7e édition, le communicant Arnaud Thomas détient déjà l’un de ces 3 chiffres faisant gagner le gros lot.
Mais en attendant de voir s’afficher les triples 7 (777), le fondateur du festival les Mauvais Gones pourrait bien endosser le costume d’agent secret et donc de ce fameux 007, ayant pour mission de dégoter quelques films oubliés ou loupés, dans l’optique d’animer quelques belles soirées dédiées au 7e art.
Bien sûr, en 7 ans, le Lyonnais n’a pas changé : les « bad boys » ont toujours ses faveurs. Celles du public, aussi, de plus en plus nombreux à répondre à l’appel de son rendez-vous, organisé cette année, du 14 au 18 avril. Cinq soirs de films et cinq expériences différentes pour cet as du « grand banditisme » dont le choix des productions vous maintient en éveil, même à la nuit tombée.
« Les gens y croient à mort », se réjouit-il, à l’aube d’un nouvel opus où les Mauvais Gones ont entrepris de nombreux périples à travers le monde. À commencer par l’Île de Beauté, choisie pour accueillir la soirée inaugurale, avec la projection de Borgo.
Un festival prêt à embarquer le public à travers le monde
« L’un des meilleurs polars carcéraux » devrait rapidement mettre dans l’ambiance, avant que le bateau retour vers l’Hexagone ne ramène les cinéphiles vers Marseille, dès le lendemain. Place alors à Shéhérazade, « un film dur et grave », introduit en amont, par le témoignage d’une locale, Maeva Leïla Youbi, dont le père fut tué après avoir longtemps baigné dans le narcotrafic.
« On va la faire à la cool, comme on sait le faire. Cette année, on veut passer des films que les gens ont sûrement loupé ou qui n’ont pas eu le succès qu’ils auraient mérité d’avoir », dévoile Arnaud Thomas, les billets déjà réservés pour la Colombie, à l’occasion de la soirée du mercredi 16 avril. « Nous projetterons Paradise Lost, un film sur les dix dernières années de Pablo Escobar », poursuit-il.
S’ensuivront un périple jusqu’à Naples, avec le film Dogman, associé à la visite privée d’une exposition sur Pompéi, à la Sucrière, puis une ultime escapade au Japon pour Bullet Train, « un film ultra énergique » dans lequel s’illustre un certain Brad Pitt. Un terminus 5 étoiles au cours duquel les visiteurs pourront rencontrer la marraine de l’année : la belle Margot Bancillon (vue dans Five ou la série Kill Bill, ndlr).
Autant d’ingrédients pour devenir accro aux Mauvais Gones. Une fois goûté, c’est comme une maladie : vous n’en serez jamais guéris.
Festival Les Mauvais Gones
Du lundi 14 au vendredi 18 avril 2025, à partir de 20h
Cinéma UGC de Confluence (Les films Borgo et Shéhérazade sont exceptionnellement projetés à la Cité Internationale).
Plus d’infos sur www.lesmauvaisgones.fr
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