Texte : Marco Polisson – Je ne remercierai jamais assez Libération d’avoir consacré sa une racoleuse et son entreprise de démolition bien-pensante au film « Vaincre ou mourir ».
La lecture du journal préféré de Grégory Doucet (également grand fan de « La politique pour les nuls ») m’a immédiatement convaincu de me rendre à la cité internationale pour le visionner en famille. En le laminant, le quotidien socialo-écologiste a offert une publicité inespérée à ce film de capes et d’épées, tourné avec un petit budget sous la direction de Vincent Mottez.
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, son alter ego Le Monde y est également allé de sa critique politiquement correcte. Résultat de ce double effet Kiss Cool, plus de 200 000 personnes ont déjà vibré aux aventures de Monsieur de Charrette, iconique et historique défenseur de la Vendée pendant la Révolution dans ce film produit par Nicolas de Villiers.
« Il est bon de voir un film sur la période 1793-1796, de l’autre côté. On s’est trop souvent laissés formater par La Révolution française de 1789 et abreuver par les grandes idées reçues sur l’égalité, la liberté, le peuple, les pauvres contre les riches, la méchante, très méchante noblesse, l’invincible République et le triomphe de la démocratie sur la tyrannie, le tout résumé en une espèce d’histoire pour françaouis moyens à la sauce Jack Lang. » analyse Nicolas Kinosky sur le site de La Nef.
Le Puy du Fou au cinéma
Que les internautes du site « Allo Ciné » lui aient décerné la note de 4/5 n’a rien d’étonnant. Le film est une réplique sur grand écran du spectacle du Puy du Fou, créé par Philippe de Villiers, qui attire chaque année, depuis 1977, plus de 2 millions de spectateurs. Pendant 1h40, on est plongé dans le combat épique des Vendéens, victimes du génocide révolutionnaire.
Côté distribution, on retrouve Hugo Becker dans le rôle du personnage principal reconnaissable à son panache blanc, entouré de ses égéries les talentueuses (et ravissantes) Constance Gay et Dorcas Coppin. Parmi les fidèles compagnons du général rebelle, le visage émacié du comédien Francis Renaud, tout aussi convainquant que dans « Les Lyonnais » et « 36 quai des orfèvres ».
Face à eux, les bleus de la Convention (et sa répression) sont notamment incarnés par le comédien de séries Grégory Fitoussi (dans le rôle du général Jean-Pierre Travot) et Jean-Hugues Anglade qui incarne l’impitoyable figure du député Albert Ruelle. Glaçants.
SYNOPSIS ALLO CINE
1793. Voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine Royale, s’est retiré́ chez lui en Vendée. Dans le pays, la colère des paysans gronde : ils font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion. En quelques mois, le marin désœuvré devient un chef charismatique et un fin stratège, entraînant à sa suite paysans, déserteurs, femmes, vieillards et enfants, dont il fait une armée redoutable car insaisissable. Le combat pour la liberté ne fait que commencer…
LA TERREUR fut un épisode de la Révolution française.. N’oublions jamais que les » gens de l ‘Ouest » furent favorables aux idées de 1789…Ce ne fut pas un génocide mais un populicide, un crime contre l ‘humanité, un massacre de masse commis par des jacobins comme Robespierre désireux de supprimer les » ennemis » Tuez les tous, même les enfants dans le ventre de leur mère aurait il dit au général Turraud.
Génocide ou populicide….c’est quoi la différence?
Aucune…même volonté d’abattre des personnes pour ce qu’elles sont et non pas pour ce qu’elles ont fait.