Antoine Chartres et Henri Vieilly honorés au Fort de Vaise

12 février, 2009 | LES EXPOS | 0 commentaires

fort-de-vaise Par Alain Vollerin

 

Nous nous réjouissons de l'élection à la présidence de l'Association des amis de la Fondation Renaud du Professeur Vincent Banssillon, dont l'érudition (interrogez-le sur la présence des anarchistes russes à Lyon.

 

Il est intarissable et sa passion pour la peinture est reconnue par le milieu des arts plastiques. Il figure avec Jean-Louis Giraud parmi les plus importants collectionneurs de l'œuvre d'Eugène Brouillard. Alice Gaillard qui porte ici la responsabilité des expositions devrait l'engager à présenter cette partie de sa collection. Après l'exposition, Les Nouveaux, 6000 visiteurs que nous avions présentée sous le Grand Dôme de l'Hôtel Dieu en 2004, déjà avec le concours du Pr Banssillon, cette initiative vient à point pour promouvoir des artistes, tous professeurs appréciés et respectés de notre école nationale des beaux-arts qui occupent avec Jean Couty, Jean-Albert Carlotti et leur aîné Pierre Combet-Descombes, une place respectable dans le panorama local. Oui. Mais, pourquoi ? Parce qu'ils furent, pour trois d'entre eux : Antoine Chartres, Pierre Pelloux, dont l'œuvre est mal représentée, et Henri Vieilly, des acteurs de l'introduction de la Modernité à Lyon à la suite des Ziniars qui avaient en 1920 ouverts la voie. N'oublions pas leur ami, René Dumas actuellement aux cimaises du siège du Crédit Lyonnais, jusqu'au 20 Mars. René Chancrin (trop peu d'œuvres) était peu intéressé par ces perspectives. Plus proche de Chardin que des hyperréalistes, il fut le plus défendu d'entre eux par le critique d'art, Marius Mermillon qui avait horreur, comme lui, de l'Abstraction, du Cubisme et d'Albert Gleizes, en particulier. La présence de Luc Barbier est un peu dissonante. Si, j'apprécie beaucoup le vitrailliste, dont j'admire le merveilleux travail qu'il fit pour l'église de Romanèche-Thorins. Je trouve que les dessins présentés sont un peu faibles et tatillonnés. Ils ne peuvent rivaliser avec l'ardeur d'un Antoine Chartres, et son élan vers le nouveau. La valeur de cette exposition réside surtout dans la présence de nombreux grands formats d'Antoine Chartres, surtout des paysages de Corse, de Rome, ou de Côme, voir des bords de Saône. Gérard Collomb et son adjoint à la Culture Georges Képénékian étaient absents le soir du vernissage. Quelle désolation !  La moyenne d'âge des visiteurs était à peu près de soixante-dix ans. Comment amener la jeunesse à la découverte de cette période fascinante de l'histoire de la peinture lyonnaise ? Une certitude. C'est au musée que doit avoir lieu le prochain hommage à ces artistes novateurs. Que fait Sylvie Ramond ?

 

Jusqu'au 1er mars 2009 – Fort de Vaise

25-27 Bd Antoine de Saint-Exupéry – Lyon 9e

04 78 47 10 82 – bus 45 arrêt les carriers

 

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