Arthur Metz décrit son époque sans aucune concession – Photo © Mémoire des Arts
Par Alain Vollerin
Je suis assez fier d’avoir découvert, Arthur Metz, 27 ans. Car, sa peinture n’a rien de séducteur. Depuis 2015, il est inscrit à l’école des beaux-arts de Karslruhe. Mais, pour Arthur Metz, tout a commencé, en 2009.
Il participa à de très nombreuses « nuits blanches », ses intenses noces de la jeunesse française avec la désespérance, avec l’ivresse nécessaire pour parvenir au bout de la nuit, et vaincre, pour un instant seulement, comme chantait Jacques Brel, le bout de l’angoisse. Oui, Arthur Metz peint cette génération « maudite » qui désapprend à vivre, qui subsiste selon une philosophie « ectoplasmique » oui, en fantômes, toujours entre deux projets inaboutis, entre deux rêves échoués, au cœur d’une réalité économique et politique désespérante. Les yeux largement ouverts, Arthur Metz entreprend la série « Difficile loisir » une sorte de panorama de ce qu’il voit, de ce qu’il partage avec sa génération. Dans l’été 2015, persuadé qu’il a trouvé un sujet de peinture, il reprend certains thèmes qu’il nomme « Conversations », en modifiant la tonalité de sa palette, les verts, les gris chassent les oranges et les rouges.
Jusqu’au 31 décembre 2015
Galerie Nouvelle Echelle d’Or
124, rue de Sèze – Lyon 6
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