Par Alain Vollerin
Née en 1963, dans la ville d'Amsterdam, Cornélie peint des vies silencieuses, comme le faisaient, les maîtres anciens, en Hollande et dans toute l'Europe.
Cornélie nous confie que ses connaissances du beau métier évoluèrent considérablement après sa rencontre en 2001 avec une artiste peintre également restauratrice employée par l'école des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. L'itinéraire de Cornélie nous inspire un intérêt d'autant plus vif qu'elle a épousé un descendant en ligne directe de Pierre Révoil (1776-1842) peintre d'histoire, de scènes de genre, portraitiste qui fut pour l'histoire de la peinture à Lyon à l'aube du XIXe siècle, une personnalité considérable aux côtés de François Artaud. En effet, il participa à la renaissance de l'école des beaux-arts de Lyon où il fut professeur à partir de la réouverture de l'école en 1807, selon la volonté du cardinal Fesch, oncle de l'empereur Napoléon 1er. Quelle ascendance prodigieuse, par alliance ! Quelle source de motivation et d'inspiration ! Si Cornélie maîtrise les techniques, il lui faut désormais laisser libre son discours, ses sensations, ses émotions. Elle devrait peut-être s'exprimer sur de plus grands formats, et s'attacher à dire notre monde, notre ruralité contemporaine, le charme des ovins dans la campagne et la montagne pyrénéennes.
Galerie Saint-Firmin
2, rue Saint-Firmin – Lyon 8e
04 78 01 00 46
Mardi au vendredi – 10h-12h et 14h-18h30
www.galerie-saintfirmin.com
irambert@galerie-saintfirmin.com
Nous avons eu l’occasion d’admirer certaines oeuvres de Cornélie Revoil lors des chemins « artistes à suivre » en l’église de Peyrolles en ce mois de juin 2011. Nous avons été fascinés par l’exrême finesse de ses peintures et les touches « clin d’oeil » de ses petits insectes. Un énorme bravo de la part de belges voyageant en touristes dans la région.