Par Alain Vollerin
…mais de Vichy, où il est né en 1953. Il fut élève de l'école d'Art de Clermont-Ferrand. Il figure dans un courant pour un retour à la Figuration par l'usage de hautes pâtes.
Dans une pratique qui fit la gloire de Philippe Cognée, de Philippe Hurteau et d'innombrables suiveurs dans notre belle province dont Patrice Mortier (habilement soutenu par l'opportuniste galeriste Olivier Houg qui ne parvient pas à convaincre de la qualité de ses choix) bien oublié aujourd'hui. Le marché parisien s'était emparé de ce courant artistique, il y a déjà un peu plus d'une décennie. Philippe Cognée avait fait événement pendant la FIAC en 2001 en traduisant l'effondrement des Twins Towers à New York. Si, Cognée aimait peindre dans les gris et les blancs, Joël Brisse lui aime les roses. Les effets de tremblements, de vibrations sont l'apanage, et donc une des marques de reconnaissance de cette manière très séduisante. Le plaisir d'une matière fusionnelle s'offre aux spectateurs. On peut être gourmand de ces actions picturales satisfaisantes qui rassurent les jeunes collectionneurs. Joël Brisse peint en grands formats des villes dans des vues aériennes. Il est également réalisateur de films de courts métrages, le premier en 1997 s'intitulait les pinces à linge.
Jusqu'au 18 décembre 2009
Galerie de I'UFM de l'Académie de Lyon
5, Rue Anselme – Lyon 4ème
Si Vollerin prenait un peu la peine de se renseigner avant d’écrire ses articles, cela lui éviterait de s’embourber sur les histoires de suivisme qui semblent tant lui tenir à cœur. Patrice Mortier travaille sur le paysage urbain depuis le début des années 90. Son exposition personnelle à la Fiac 2001 était exclusivement dédiée à ce thème. Elle connût un franc succès qui ne s’est pas démenti depuis. P. Cognée exposait lui, principalement des vues d’intérieur (et qq vues urbaines). En 2009, Brisse expose sur le thème de l’urbain… Merci de remettre les choses dans le bon ordre, Mr Vollerin