Par Alain Vollerin
Pour les esprits cultivés qui ressentiront une appréciable sensation de confort en ces temps de crise et de pandémie grippale, pendant ce voyage au cœur des années quatre-vingt.
Christophe Lachize a quarante ans. Il peint comme le faisaient ceux qui en avaient quarante à sa naissance, comme Tapiès. Pourquoi pas ? Christiane Viornery, née en 1942 s'exprime comme les Ziniars ou les Nouveaux, c'est-à-dire, Adrien Bas ou Jean Albert Carlotti. En belles pâtes chaleureuses, sans économiser son énergie. Un travail très plaisant qui ne nous rajeunit pas. Paysages désertiques et enflammés pour Natalina Micolini dont chaque toile manifeste son admiration pour le regretté Salvatore Gurrieri. Etre disciple de Salvatore, bonne posture, il y a pire. Paul Bergignat construit des univers sans horizon où des arbres alignés occupent tout l'espace pour une sorte d'allégorie de l'enfermement humain. Le temps n'a pas de prise sur Geneviève Garcia-Gallo que nous avions connue jeune, débutante et naïve, il y a plus de vingt cinq ans. Ses paysages semblent avoir trop cuit au four. Il y un effet calciné, volontairement obscur. Geneviève Garcia-Gallo emprunte à Gérard Garouste sa palette des années quatre-vingt, lui-même était inspiré par Le Tintoret et De Chirico. Une exposition pédagogique réussie pour Frédérique Cueille-Laurent, où, la solitude, l'absence dominent. Une ballade dans l'Histoire et dans le temps indispensable, surtout pour les jeunes générations.
Galerie-l'Atelier
" Paysages "
73, rue Pierre Morin – 69400 Villefranche-sur-Saône
0474623250
Ouvert tous les jours de 10h30 à 12h et de 15h30 à 19h.
Fermé mardi matin, mercredi matin, et dimanche.
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