L'invisible qui devient visible, le figuratif happé par le non figuratif, c'est le terrain de jeu du sculpteur Tanguy qui expose ses dernières œuvres au Palais Bondy grâce au soutien d'AD Groupe, de Fernand Galula et de la Ville de Lyon.
A découvrir, les portraits de Verlaine, Rimbaud et Baudelaire, réalisés en fil martelé. Chaque œuvre offre plusieurs lectures suivant le champ de vision. Un christ crucifié martelé de clous sur bois se démembre lorsqu'on le regarde de profil. « Je joue avec la perception », confie le sculpteur quadragénaire, formé à l'école Emile Cohl. On sent qu'il aime travailler la matière jusqu'à l'extrême, clin d'œil à ces longs mois qu'il passé à Carrare à découvrir l'une des plus noble : le marbre. Sans oublier le corps humain, l'anatomie, qu'il se plait à perturber voire à déformer jusqu'à l'excès afin de provoquer le doute lié la dématérialisation. De quoi ne pas laisser indifférent.
Tanguy Du 21 au 30 avril 2010
Palais de Bondy
18, quai de Bondy – Lyon 5
je suis admirative du talent de Tanguy . j’ ai quand même été bluffée par son expo. entre autre par les oeuvres intitulées : la cicatrice ; le chou et le code barre. tout simplement GENIALISSIME !!! bravo l’artiste !!!