Par Alain Vollerin
Né à Lyon en 1938, Alain Roll a fait sa carrière à Paris. Les Lyonnais le connaissent pour sa participation régulière au salon du Sud-Est. Il n’est pas inutile de rappeler que sa mère fut la conceptrice de Travail et Culture et l’animatrice de la revue le Spectateur Lyonnais.
L’action culturelle fut l’onction baptismale d’Alain Roll. Très tôt, il a compris qu’en matière de peinture, il fallait prendre du recul. Qu’il n’était plus possible de peindre comme certains de ses aînés. Qu’il fallait prolonger le progrès de la Modernité cézannienne, et se tourner vers les acquis apportés par le Bauhaus, les Cubistes, etc… Alain Roll traduit avec sensibilité tous les états d’une forme issue de la Nature : fleurs (roses, tulipes), fruits et légumes (coings, aubergines, poireaux, navets), paysages (le Mont Brouilly, Fleurie, Régnié, les vignes du Valais, et la région de Gruyère). Il structure. Il architecture. Il revitalise en revisitant. Nous passons par l’usage de roses frémissants, de verts intenses, de violets baudelairiens d’un réel amorphe au sublime le plus enthousiasmant. L’art d’Alain Roll est alors à son apogée.
Vernissage, jeudi 24 mars 2011 à 18h15 Exposition du 25 mars au 24 juin 2011 LCL – Crédit lyonnais 18, rue de la république – Lyon 2
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