Par Marco Polisson
A l’aube de son 38ème anniversaire, le festival est revenu au niveau zéro de la communication. Les belles affiches colorées de Bruno Thery ont laissé place à un visuel qu’on croirait tout droit sorti d’un logiciel d’ordinateur.
Pendant près de 30 ans, l’artiste Bruno Thery nous a tenus en haleine, composant pour chaque édition de Jazz à Vienne un visuel extraordinairement coloré et imaginatif rempli de créatures fantasmagoriques tout droit sorties de son imagination débridée. Et le festival de rayonner via ses affiches 4X3 que l’on retrouvait le long des routes et des avenues, dans toute la région Rhône-Alpes. En virant son créatif, Jazz à Vienne a précipité sa banalisation qui se ressent aujourd’hui jusque dans sa programmation.
On peut comprendre, en pleine période de dégagisme et de macronite aigüe, le besoin de renouvellement et les envies de changement de Jean-Paul Boutellier. Mais quitte à le faire, autant prendre une pointure ! Ce n’est pas faire offense au dessinateur français Brüno, proposé par le festival de BD d’Angoulème, que de constater qu’il n’arrive pas à la cheville de son prédécesseur. On retrouve des sosies de son visuel dans toutes les banques de données d’images sur le web (comme sur Fotolia, ci-dessous).
Séquence nostalgie avec quelques-uns des best of de Bruno Thery
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