Nouvelle arrivante sur les planches, la compagnie Premier Rôle souhaite s’imposer sur scène, avec ses pièces de théâtre vivantes, à l’image de leur dernier spectacle, Trois Ruptures, laquelle revient sur cette périlleuse période éponyme.
Faut-il en rire, de cette période douloureuse qu’est la rupture, où les promesses du passé s’envolent dans un élan de tristesse, de colère ou même de violence ? À chacun sa façon d’aborder cette étape, rarement voulue, mais tellement prenante. Inspirée par le dramaturge Remis de Vos, la Compagnie Premier Rôle avance alors une vision à la fois drôle et grinçante, « explosive et provocatrice » de cette fin tragique, au travers de sa dernière pièce, Trois Rupture, laquelle « fait réfléchir sur les pulsions, l’amour, la violence et les sentiments enfouis de la vie de couple », décrit Lucie Aldobrandi, membre de la compagnie.
Une première sortie à guichets fermés
En représentation pendant trois jours du 1er au 3 mars dernier, au Théâtre des Asphodèles, Premier Rôle a conquis la salle, comble, pour ses premiers pas sur les planches. Preuve que ces spectacles vivants ont de beaux jours devant eux. Ils ont même vocation à s’évader sur grands écrans, à travers des courts, moyens et longs métrages. « La démarche sera de séduire et de captiver le spectateur en le transportant dans un monde où la réalité apparaît étrange et inquiétante et parfois absurde », dépeint la compagnie. À peine dévoilée, cette dernière s’imagine pleine de projets, comme au commencement d’une histoire. Bien loin des affres de la rupture, mais avec cette problématique à l’issue incertaine : « Est-ce que la vie dépasse la fiction ? » MC
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