Les vedettes du salon de l’automobile ont pris congé des visiteurs, laissant la place à leurs ainées d’Epoqu’auto et ses 56 000m2 d’exposition, entièrement dédiés aux véhicules de collection.
Un an après une 38e édition frappée du sceau des 60 ans du club des 3A, l’organisateur du salon table sur un nouveau pic de fréquentation (soit plus de 60 000 visiteurs venus de toute la France). Conséquence, l’accessibilité connaît un vent de modernisme. Pour la première fois, deux accès ont été établis, que ce soit par le hall 6, comme il est la coutume, ou par le hall 4. Le menu est copieux : après les carrosses britanniques d’Aston Martin, Epoqu’auto se pare cette année d’une trentaine de modèles surmontés du célèbre cheval cabré.
Pour ses 70 ans, Ferrari est à l’honneur
Légende vivante du sport automobile, la firme italienne installe six de ses F1 et Formule 2 dans l’allée menant du Dôme au hall 6, le tout dans un remake d’une grille de départ. Habituée de la première ligne, la Scuderia partage à nouveau les places d’honneur avec un concurrent allemand. Dans le rôle des flèches d’argent, BMW vient faire de l’ombre aux peintures rougeâtres la maison transalpine. De 35 ans son cadet, le BMW Club de France investit également les allées du salon, avec une vingtaine de berlines.
Une touche tricolore qu’entretiennent les incorruptibles d’Epoqu’auto, que sont les véhicules de la Fondation Berliet. Témoin de l’âge d’or de l’automobile, l’industriel lyonnais pourra compter ses mémoires avec une autre vedette française du XIXe siècle : la moto Monet Goyon. « La pensée d’un homme est avant tout sa nostalgie », disait Camus. Les aficionados de belles voitures seront servis.
Vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 novembre 2017 à Eurexpo
Vente aux enchères, dimanche 12 novembre, à 14h
Plus d’informations sur www.epoquauto.com
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