Frédérique Nalpas,
des doigts en or
Par Nathalie Drevet
Tout ce que touche Frédérique Nalpas se transforme en or. Non, elle n'est ni
masseuse, ni magicienne mais peintre et pianiste. Et c'est déjà pas mal !
Tout le monde rêve d'avoir
un don, de savoir faire quelque chose de ces 10 doigts autre que des activités
ménagères ! Frédérique Nalpas, elle en a deux, deux cadeaux de la nature.
Le piano et la peinture. Ces activités ne sont pas arrivées dans sa vie au même
moment. « Petite, je voulais être peintre ». Lorsque l'on débordait
encore sur nos livres de coloriages Picsou, Frédérique, elle, savait déjà manier
le crayon, comme un premier mode d'expression. Le piano viendra dans sa vie plus
tard, vers 16 ans. Comme quoi, ce n'est pas forcément utile de commencer le
piano avant même de savoir dire Papa ! Quand un talent veut s'exprimer peu
importe l'âge finalement. Riche de ces deux dons,
elle a toujours refusé de choisir. Pour elle, « La piano et le peinture sont
complémentaires ». Le premier demande énormément de travail, de rigueur, de
sacrifices. Le second fait au contraire plus appel à l'imagination. La peinture
l'aide à se relâcher de l'exigence qu'impose le piano. Voilà son équilibre. Elle
n'a ni deux métiers, ni deux passions. « Pour moi, le piano et la peinture
fusionne, ne font qu'un, je n'envisage pas l'un sans l'autre, ni l'un à la place
de l'autre » précise l'intéressée. Tout en composant un morceau de piano,
elle pense déjà à une peinture qui pourrait s'accorder avec, un réflexe
d'artiste.
Son touché, sa
sensibilité font qu'elle peut s'exprimer en jouant et en peignant. Sa ténacité
est son courage lui ont permit d'imposer un nouveau genre de spectacles : le
récital en musique. Quand elle joue du piano sur scène, un écran géant projette
le tableau qu'elle a crée pour ce morceau de musique. Une harmonie entre les
deux s'opère immédiatement. Ils font tout les deux partie intégrante de la
magie. Grâce à la fusion entre le son, l'image, les couleurs et les lumières,
Frédérique nous propose plus qu'un récital classique. Et tous ceux qui l'ont vu
en spectacle sont unanimes : Frédérique Nalpas a vraiment des doigts de fées.
D'ailleurs, si Jennifer Lopez assure ses fesses, Mariah
Carey ses jambes, Bruce Springsteen et Marlène Dietrich
leurs cordes vocales, pourquoi Frédérique n'assurerait pas ses mains ? Elles
sont son outil de travail, son mode d'expression, sa façon de transmettre de
l'émotion. « Je vais y réfléchir... » promet-elle.
Le rouge à lèvres assorti aux chaussures roses, Frédérique se définit elle-même
comme quelqu'un de folklorique. Ceux qui l'a connaissent ajoute qu'elle est
sensible, attachante, humaine et solitaire . Ces qualités sont très
parlantes par rapport aux deux domaines dans lesquels elle excelle. Avec son
talent, Frédérique est resté quelqu'un de très simple. Elle a encore peur quand
des gens importants sont dans la salle, elle fait son jogging tous les matins ,
elle n'a pas changé de mari (!) et elle admire toujours autant certains
personnages comme monsieur Arthur Rubinstein, un grand pianiste. Ces peintures sont abstraites
mais on reconnaît toujours des silhouettes de femmes. « Je ne sais peindre
que des femmes », pour notre plus grand bonheur...
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