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20 septembre 2005

ONE MAN SHOW


Arthur :
« Ma petite amie lyonnaise m'a largué comme une m.... ! »


Arthur
Photo © Nico
 

Propos recueillis par Marc Polisson

 

Jacques Essebag, dit «Arthur » né en 1966 et vice-président d'Endemol France souhaite exploiter son potentiel comique en montant son propre one-man show. On connaissait déjà Arthur à la télévision ou à la radio, on découvrira le 24 septembre l'animateur-producteur de TF1 sur les planches lyonnaises. Ultime répétition avant la salle Rameaux.

 

Jacques, bonjour !

(Sourire en coin) Ça ne me dérange pas que vous m'appeliez Jacques, c'est mon vrai prénom ! D'ailleurs dans le spectacle, je vais l'expliquer. Ben oui, si mon spectacle c'est «en vrai », il faut dire la vérité. Donc tu vois, cela fera partie des super vérités !

 

« Arthur » c'est depuis 1987 ?

Oui, depuis que j'ai démarré la radio.

 

On vous connaissait à la télévision ou à la radio, on vous découvre sur les planches. Cette étiquette d'animateur-producteur commençait-elle à vous peser ? Vous préférez avoir celle d'artiste ? C'est plus valorisant...

Ce n'est pas dans le but d'avoir une quelconque reconnaissance. Quand j'ai démarré la télévision, pour les plus anciens d'entre nous, je faisais exactement ce que je vais faire sur scène : je faisais le con, j'essayais de faire rire les gens, j'avais Elie et Dieudonné avec moi, Elie Kakou, Bruno Solo, un paquet de jeunes gens qui sont avérés être de grands comiques.

 

Maintenant vous passez de l'autre côté du desk ?

Non, ce n'est pas du tout dans cette optique là. J'ai démarré pour faire de la scène et j'ai été aspiré pour faire de la télévision, avec beaucoup de chance et pas mal de succès. J'avais toujours dit qu'à 40 ans je serai sur scène ! L'année prochaine j'aurai 40 ans (mars 2006) ! Vous pouvez ressortir les interviews d'il y a 10 ans, même quand je me suis associé avec mon ami Stéphane, je lui ai dit : « A 40 ans je serai sur scène ». Dans quel état je ne sais pas mais je serai sur scène !

 

Vous avez été encouragé à prendre cette voie par Gad Elmaleh avec qui vous avez échangé vos vestes. Lui devenant animateur télé (les Césars), et vous sur les planches...

En tout cas, je trouve qu'il est meilleur animateur que je ne suis comédien. Il s'est bien démerdé et il se démerde toujours bien. Nous étions en liaison directe pendant la cérémonie des Césars, on s'est appelé non stop ! Moi, mes potes depuis 15 ans c'est Elie et Gad. Ce n'est pas un hasard, je me sens plus proche d'eux que d'autres. Et ils m'ont poussé à le faire, parce qu'ils savent que j'ai ça en moi.

 

Mais vous êtes plus un artiste qu'animateur ?

J'espère ! De toute façon pour être un bon animateur il faut être artiste. On accepte qu'un comédien fasse du cinéma et de la chanson, on accepte qu'un chanteur fasse du cinéma, pourquoi on n'accepterait pas que quelqu'un qui vient de la télé fasse de la scène ? C'est exactement le même relationnel, mais il n'y a pas de caméras entre le public et moi. Moi je m'éclate. J'ai tous les moyens pour réussir, un metteur en scène qui est une bombe, Isabelle Nanty !

 

L'exercice du one man show est souvent l'occasion pour les humoristes de régler leurs comptes. On imagine que Cauet va faire partie des têtes de turc...

Ecoutez, je parle de ma naissance à aujourd'hui. Et je vous jure que je me suis contenté de parler des éléments importants de ma vie et intéressants pour le public. Parce que si les gens viennent me voir sur scène c'est plus pour savoir comment j'ai rencontré ma femme que si j'ai du temps à perdre avec ce jeune qui ne sert à rien !

 

Que vont-ils apprendre de plus que dans la presse people ?

Vous avez lu beaucoup de choses dans les journaux, entendu beaucoup de choses à la radio, vu beaucoup à la télé mais tout ça est très loin de la réalité... Tout ce que vous pensez savoir sur ma vie, vous allez découvrir que c'est rien à côté. Parce que même si dans la presse people vous avez les images, vous n'avez pas le son ! Et là et bien je vais vous raconter le son !

 

Vous n'avez pas invité Cauet pour l'émission du nouvel an sur TF1. Comptez-vous lui envoyer une invitation pour la première de votre spectacle ?

Je ne sais pas pourquoi vous avez vraiment envie de parler de ce jeune homme ? Je préfère parler de mes amis que de quelqu'un que je ne connais même pas ! Je vous ai vu plus que lui physiquement ! Je ne l'ai jamais croisé ! Il dit qu'il a été mon assistant mais il n'a jamais été mon assistant ! Il était standardiste ! Voilà, je suis son idole, il est très content, il rêve d'être moi ! Tant mieux, j'ai même appris qu'il allait faire un one man show, bonne chance ! Il y a de la place pour tout le monde au soleil.

 

Votre fermier Dechavanne a déclaré sur Paris Première qu'il serait lui aussi tenté par le one man show !

Je n'ai pas beaucoup de qualités, j'ai beaucoup de défauts mais là j'ai ouvert une porte ! Moi mon rêve c'est de faire de la scène et je vais faire de la scène, et là j'apprends qu'il y en a plein qui vont en faire, c'est génial ! Mais il y en a toujours un qui essaie pour les autres ! Moi, quand j'ai démarré sur la bande FM, je pense avoir été un des tout premier à parler librement, à déconner, à raccrocher, à faire toutes les conneries que j'ai faites. Donc j'ai ouvert une porte à l'époque et là je vais en ouvrir une autre et je suis super content. Ce n'est donc pas une si mauvaise idée que ça puisque tout le monde veut le faire maintenant.

 

Mais malheureusement Dechavanne ne trouve pas le temps pour le faire. Comment fait le vice-président d'Endemol pour le trouver ? On se demande même si vous allez continuer à décrocher votre téléphone pendant le spectacle parce que c'est du vrai business...

Ben oui parce que pendant mon spectacle je décroche le téléphone ! Parce qu'à partir du moment où je dis que c'est « en vrai », je vais vous faire écouter les messages de mon répondeur. Vous allez entendre les messages du jour. Il y en aura un ou deux de vrai !

 

Les gens vous appellent-ils pour vous insulter de temps en temps ?

Non, parce que rares sont les personnes qui sont habilitées à avoir ma ligne directe. Il finit par 1000 si vous voulez savoir ! L'objectif du spectacle c'est que les gens se marrent et qu'à la fin ils se disent : «ah bah finalement c'est pas le mec que je pensais ! ». Là je vous parle, mais c'est la première fois, mais je suis plutôt absent de la presse, j'en ai même souvent très peur. Et puis pourquoi je ferai des interviews, puisque pour l'instant  je n'avais rien « à vendre ». Les enfants de la télé ça fait 10 ans que c'est la même émission, mes boîtes j'ai la chance que ça marche plutôt bien, et puis j'ai la chance d'être l'époux d'une femme avec qui toutes les semaines je suis en maillot de bain dans les journaux donc je ne vais pas en plus aller raconter ma vie ! Donc là je m'ouvre un peu plus. Je vous promets que ce que je raconte - vous aimerez ou vous n'aimerez pas - ne vous laissera pas indifférent. Je vais tout dire, je n'ai rien à cacher ! C'est ma vie, qu'est ce qui s'est passé la première fois que j'ai embrassé ma femme... et oui, ça « Voici » ne vous l'a pas dit mais je me suis évanouis quand j'ai embrassé ma femme ! (Rires)

 

De bonheur ?

Non je faisais une crise d'appendicite ! Je déjeunais avec, je me suis évanouis et une  heure après j'étais à l'hôpital ! Et oui, une heure avant j'embrassais la plus femme du monde et une heure après on me faisait un test de l'appendicite ! C'est comme un examen de la prostate !

 

Quelle est la part du vrai et du faux ?

Tout ce que je vous ai dit est vrai ! Maintenant, ma vie est un peu enjolivée parce que c'est un spectacle. Mais tout est vrai.

 

En septembre 2004, dans Gala, vous déclariez : "A trop travailler, on ne voit plus le temps qui passe. Lire, flâner, prendre un verre entre amis dans un bistrot sans que le portable sonne... Un rêve !" Vous n'en prenez pas le chemin...

J'ai essayé de le faire mais je me suis très vite angoissé. En fait, je pense que je suis totalement shooté au travail ! D'un autre côté, j'ai eu la chance de ne pas travailler à l'usine. Mon travail c'est des rencontres, des rendez-vous, des aventures, des challenges. J'ai essayé de lever le pied l'année dernière mais j'ai fait une grosse déprime !! Mais maintenant j'ai des plages où l'on ne m'empêchera pas de voir ma  femme, mes enfants et ma famille ça c'est sûr. Ce que j'avais du mal à obtenir il y a 2 ans.

 

Etes-vous allé plus loin dans la réflexion au sujet de cette boulimie de travail ?

Probablement... Quand on se fait enfermer dans un aquarium pour faire de la radio tous les jours, c'est qu'on a des choses à régler avec soi-même. On va chercher quelque chose qu'on ne trouvera pas ailleurs, l'adrénaline, l'amour... Non, je ne fais pas d'analyse, parce que je me soûle moi-même quand je parle ! Je parle tous les jours deux heures à la radio, plus une heure avec les boîtes, alors si en plus je devais parler à un psy tout ça pour parler de ma mère ! Autant l'appeler directement !

 

Vous avez fait quelques apparitions chaotiques avant le spectacle de Gad Elmaleh pendant l'hiver 2004.

Il y a quelques moi encore, je faisais des premières parties improvisées, avant Gad, Dany ou d'autres artistes, j'avais envie de voir que ce que j'avais envie de faire collait avec ce qu'attendait le public. Et ça nous a fortement encouragé à écrire.

 

« Le premier soir j'ai vomi, j'ai eu des sueurs froides, des tremblements. Je ne pouvais plus parler... » avez-vous raconté. Il y en a qui ont l'airbag, d'autres le handy bag. Vous avez prévu le Essebag cette fois-ci ? (rires)

La bonne nouvelle c'est qu'il n'y a aucun jeu de mots foireux comme ça dans mon spectacle ! Voilà, ça c'est la première bonne nouvelle. La première fois j'avais peur alors on m'a fait boire un verre de vodka pour me changer les idées mais ça m'est monté au cerveau très vite ! Donc la peur plus l'alcool, comme je ne bois pas fréquemment, ça a fait... Mais la peur au ventre c'est un truc qu'on va chercher quand on fait ce métier ! Moi je ne viens pas chercher une quelconque gloire, parce que je suis récompensé par le public depuis 10 ans avec 6 millions de téléspectateurs tous les soirs ! Chose que je ne ferai jamais sur scène ! Moi je viens chercher ce petit truc d'adrénaline !

 

Que vous ne trouvez plus en télé ?

C'est tellement professionnel la télévision maintenant - il y a des amortisseurs partout -  qu'il y a très peu de risques. Le seul risque que vous ayez c'est qu'un mec pète les plombs, et d'un coup sorte un couteau ! Et là vous êtes content, ça fait de la pub pour l'émission. Mais vous savez, les boîtes j'en fais 5 par jours et il ne peut rien se passer, c'est mécanique. C'est vrai il y a un confort certain pour l'animateur de travailler avec autant de sécurité, mais moi à la télé si je sors une vanne et qu'elle est pourrie, on la coupe au montage, alors que sur scène si elle est pourrie le montage il se fait en live ! La radio ça ne se coupe pas du tout ! Et puis la radio je ne peux pas m'en passer ! J'ai essayé, je n'y arrive pas. Qui a le privilège de se dire, que tous les jours j'ai 2 heures d'émission avec une grosse équipe qui va tout faire pour que je me marre ?

C'est une nouvelle vie qui commence pour vous. En parallèle, votre épouse Estelle fait ses débuts au cinéma. Vous allez avoir plein de choses à vous raconter le soir en rentrant...

On n'en avait déjà pas mal rassurez-vous ! (rires) mais oui, elle aussi c'est un tournant dans sa carrière. Son virage est plus dur que le mien, parce qu'elle veut qu'on l'utilise pour son talent et non pour sa plastique et ses premières expériences sont extrêmement concluantes. Je crois qu'elle va faire beaucoup de grandes choses ! C'est vrai que c'est un changement de carrière et nous sommes très angoissées tous les 2 et c'est le luxe suprême de se dire à 40 ans je change de vie ! Comme c'est le luxe suprême de dire « moi je me barre de cette radio parce que je ne veux pas travailler avec un mec que je n'aime pas », et puis « je vais partir en province dans petites salles de 500 personnes pour avoir un contact avec le public ! »

 

D'un côté, vous ne vous mettez pas non plus vraiment en danger ? Vous continuez votre business à côté, aussi bien radio, télé que production...

Cela fait depuis l'âge de 16 ans que je travaille, aujourd'hui je n'ai pas de soucis pour payer mon loyer à la fin du mois c'est clair ! Et même pour quelques années encore ! J'ai eu cette chance là ! Je n'ai pas gagné au loto, j'ai travaillé ! J'ai fait ce que d'autres n'ont pas eu la chance ou l'occasion de faire. Mais je vous promets que de venir à la salle Rameaux ce n'est pas un truc de business ou d'argent. Je pense que nous ne sommes pas dans les mêmes échelles entre la télé et la scène ! Et en plus je ne produits pas mon spectacle, je suis artiste ! Si ça marche, je ferai le Zénith ! Mais même si vous avez de quoi vivre, vous avez une paire de boules et quand vous faites des métiers publics comme le mien, si jamais je me ramasse sur scène, quelque soit l'argent que j'ai pu gagner dans ma vie, j'aurai les boules si ce n'est plus !

 

Vos toutes premières fois. On connaît les dates de votre premier cri : 10 mars 1966. De votre première radio : 1984. De votre première télé : 1992. De votre premier mariage : jeudi 12 février 2004 mais il nous manque une première fois : celle de votre dépucelage ? (sur scène le 24 septembre)

Je n'ai pas la date ! Il faudrait que je vérifie parce que je dois encore avoir le reçu ! En revanche saviez-vous qu'il s'agissait d'une Lyonnaise ? (Rires)

 

Arthur lance un appel !

Je lance un appel, ma première petite amie mais je n'ai pas couché avec elle ! Je n'ai pas son nom mais son prénom, elle s'appelait Anne. Elle était d'Ecully. Et elle m'a largué comme une merde ! J'espère qu'elle sera là le 24 septembre ! Si tu te reconnais Anne, viens voir ce que tu as raté !

 

Arthur></p>
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Arthur
 « Ma vie en vrai »

Samedi 24 septembre 2005 - 20h30

Salle Rameau

Location : Progrès, Virgin

 

 
 


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