LE 20EME
ANNIVERSAIRE DE L'IDRAC
Denis de Bénazé : « Ayez confiance dans vos capacités ! »
Palais des Congrès de Lyon, fin 2004. En présence de nombreuses personnalités
politiques et d'intervenants du monde des affaires, l'école supérieure de
commerce IDRAC souffle avec enthousiasme les 20 bougies de son implantation
lyonnaise. Quelque temps après la fête, nous avons retrouvé Denis de Bénazé,
directeur général du groupe IDRAC Lyon, dans son bureau flambant neuf de l'UPIL
à Vaise pour un entretien centré autour de la question rituelle : « Qu'avez-vous
fait de vos 20 ans ? »
Au moment de remettre
leur diplôme aux 450 étudiants de la 20ème promotion de l'IDRAC Lyon,
quel a été votre sentiment ?
Une grande fierté de voir
ces jeunes, de qualité, s'engager dans la vie et de modestement penser que l'on
y est un peu pour quelque chose.
On vous a senti très ému lors de votre discours. Quel regard portez-vous sur
toutes ces années ?
Je remercie toutes celles
et tous ceux (étudiants, anciens, parents, professeurs, entreprises) qui nous
ont fait confiance depuis 20 ans.
Si c'était à refaire,
procéderiez-vous différemment ?
Non.
En 1984, l'IDRAC Lyon ouvre ses portes. Sur quels fonds baptismaux, quelles
bases, l'école a-telle été crée ?
Sur les mêmes bases que l'IDRAC Paris et
Montpellier : croire dans le potentiel de chaque étudiant, le développer,
l'enrichir tout en exigeant rigueur, sens de l'action et de la
responsabilité et ouverture sur le monde contemporain. Ces valeurs se traduisent
dans le profil des jeunes étudiants de l'IDRAC (pragmatiques, polyvalents,
dynamiques) et contribuent au succès du placement des jeunes diplômés.
Ces principes sont-ils
toujours d'actualité aujourd'hui ?
Oui...
Qui sont les artisans
incontournables de cette réussite ?
Avant tout les anciens
élèves. Mais également les étudiants, les permanents, les professeurs, les
responsables d'entreprises et les leaders économiques qui nous ont fait
confiance. Notre réussite est due à la fois à l'originalité du projet
pédagogique, à la qualité de l'enseignement mais aussi à une collaboration
étroite avec les entreprises et à une forte ouverture sur l'international. Que
tous les acteurs de cette reconnaissance, étudiants, enseignants, personnels
administratif et pédagogique, soient remerciés pour leur contribution au
développement de l'IDRAC.
Quelle est votre
méthode pour « coller » l'IDRAC au monde de l'entreprise ?
L'encadrement pédagogique et de nombreux professeurs viennent du monde de
l'entreprise. Dans la même optique, le comité pédagogique de l'IDRAC est composé
de DRH et de dirigeants d'entreprises.
Dans cette conjoncture troublée, pensez-vous que les jeunes Idraciens sont
suffisamment « armés » quand ils quittent le cocon de l'école ?
Partenariat avec l'APEC, développement d'un
site Internet dédié à l'insertion, rencontres avec des cabinets de recrutement,
entretiens personnalisés, conférences animées par des anciens sur les thèmes de
la poursuite d'études, de la stratégie du premier emploi, de la négociation de
son premier salaire... L'IDRAC ne laisse rien au hasard pour permettre aux
étudiants de se préparer à la vie active. Nos jeunes diplômés sont bien armés
car ils ont acquis une expérience professionnelle significative (stages,
dossiers, séjours à l'étranger...) et une personnalité qui leur permet d'intégrer
sur le monde de l'emploi avec confiance.
Quel message souhaitez-vous faire passer aux jeunes diplômés qui vont se
retrouver sur le marché du travail ?
L'IDRAC vous a appris à
envisager avec sérénité votre avenir, à avoir confiance en vos capacités et en
votre esprit d'initiative.
Alors...
Ayez confiance dans vos
capacités, dans votre formation et votre école. Ayez une vision positive de
l'entreprise. Ayez une vision internationale...
L'IDRAC Lyon est aujourd'hui réputée pour la qualité de son enseignement et pour
son ambiance conviviale. Ne craignez-vous pas que son « explosion
démographique » (1200 étudiants aujourd'hui) ne la rende impersonnelle ?
Nullement. Nous avons
renforcé l'encadrement des étudiants ainsi que le suivi personnalisé et nous
avons souhaité stabiliser les effectifs.
En résumé, fait-on
toujours autant la fête à l'IDRAC ?
Bien sûr... Après avoir fait
son travail !!
Propos recueillis par Marco, promotion IDRAC 1992
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