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  24 septembre 2001


Personal Trainer, le dernier chic ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



De notre correspondante Alexia de Santis


Venu d'Outre-Atlantique et des pays Scandinaves, le personal training (ou « entraînement personnalisé ») est en passe de devenir le meilleur moyen de flamber. A Lyon, Benoît Vallin est le Personal Trainer (« entraîneur personnel ») de nos VIP. En quelques séances il transforme les businessmen en bicepsmen. Portrait d'un sportif en chair et en muscle que nous avons accompagné pour une séance « live » avec le célèbre commissaire-priseur Jean-Claude Anaf.

 

Loin des stéréotypes du prof de gym bodybuildé et ne jurant que par la créatine, Benoît Vallin a le physique d'un sportif... qui s'entretient. Ce Chambérien de 28 ans est tombé dans la marmite du sport très jeune. Après s'être essayé quelque temps à la gymnastique des neurones à la fac, il entre au CREPS de Voiron où il sort major de sa promo : « J'étais déjà plus souvent dans les salles de muscu que sur les bancs de la fac ! » avoue-t-il. 

 

Puis tout s'enchaîne très vite puisqu'il est engagé au Fit Studio dirigé par Eva Winskill's (prof de cours collectifs, réputée mondialement) où il acquiert sa formation et suit des conventions à l'étranger pour affiner ses compétences et se tenir au courant des nouveautés en matière de remise en forme. 

 

En parallèle à son activité, il est sponsorisé par Adidas et fait de nombreuses démonstrations pour cet équipementier lors de congrès. Sa spécialisation dans le personal training, il la doit aux formations qu'il suit en Belgique mais aussi au hasard. Un hasard nommé Olivier de Kermel (directeur de l'hôtel Hilton) qui le met en contact avec les hommes d'affaires de passage auxquels il donne des cours le temps de leur escale lyonnaise. 

 

Et de fil en aiguille Benoît Vallin tisse sa toile de relations, si bien qu'aujourd'hui des personnalités comme Jean-Claude Anaf, Guy Darmet, Olivier de Kermel ou un célèbre restaurateur lyonnais (qui préfère garder l'anonymat) sont quelques-uns de ses clients. 

Mais Benoît fréquente peu les soirées people pour gonfler son carnet d ‘adresses, il préfère travailler en « underground » car selon lui, le bouche à oreille est sa meilleure publicité.

 

Son objectif : faire en sorte que ses élèves se sentent bien. En effet, Benoît dispense un sport intelligent, à l'écoute de chacun. Inutile de suer pour rien, le plan des exercices personnalisés qu'il module vise à optimiser leur compétitivité et leurs performances au travail : « La personne découvre un autre intérêt au personal training en cherchant à comprendre l'intérêt et les bienfaits des exercices. Ainsi elle se sent bien. » Une sensation de bien-être confirmée par le bouillonnant Jean-Claude Anaf : « Après ma séance du matin, j'arrive détendu au bureau... » C'est dire ! Pour ce qui est des instruments de torture, la palette est vaste : du footing au Parc aux abdos fessiers, en passant par les exercices utilisant le poids du corps (les pompes sont les plus redoutées) ... le coach ne manque pas d'imagination ! 

 

Avec Benoît, on ne perd pas que du poids et de la sueur, le portefeuille aussi s'allège : 350 francs la séance d'une heure. Pas à la portée de toutes les bourses, mais au vu des résultats, votre corps mérite bien cela. « En France les gens ne sont pas prêts à investir pour leur forme, il n'y a pas cette culture du sport. L'investissement est plutôt du côté de la table. » s'amuse Benoît. Ville gastronomique oblige !  

 

Les PT à Lyon se comptent sur les doigts d'une main alors qu'à Paris le phénomène est plus répandu. Seule une jeune femme dispose-t-elle aussi d'un carnet d'adresses bien garni. Françoise Petit (Figaro Rhône-Alpes), figure parmi ses clientes. 

 

Le personal training c'est un peu de la location longue durée : une fois qu'une personne est bien avec son coach, elle n'en change pas car c'est une vraie relation de confiance et de confidences qui s'instaure entre le maître et l'élève : « Les séances ont souvent lieu à domicile. On rentre dans l'intimité des gens et on les voit dans un contexte totalement à l'opposé de l'image publique qu'ils se donnent ». Imaginez Raymond Barre en short !

 

Enfin si certains peuvent se targuer d'avoir un PT ce n'est pas seulement par snobisme ou pour suivre la mode, au contraire, il y a un réel besoin... En effet, le manque de temps et le désir de se prendre en main sont les principales motivations pour commencer le personal training.

 

Pour ce qui est de son avenir Benoît travaille sur de nombreux projets tels que la création de cours collectifs au concept novateur et d'un logiciel d'exercices pour les profs en salle etc... mais il n'en dira pas plus par superstition et parce qu'il préfère agir plutôt que parler. Alors si l'envie vous prend, posez chevalières, carrés Hermès et préjugés au vestiaire et à vos marques, prêts... suez !

 

Remerciements : Jean-Claude Anaf et Hôtel Hilton
 


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A suivre, Clara Morgane affole la ville ! 

 

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