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1 juillet 2002

 

Gare au courroux de la Courrau !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



De notre correspondant Julien

La belle et discrète actrice du cinéma français assure la promo de son dernier film et se dévoile sans gêne devant un public lyonnais enthousiaste et chaud. Les questions sur l'intimité de l'actrice et du réalisateur fusent...

 

La venue de Clotilde sur Lyon se voit annulée moins de 24 heures avant la rencontre. Une grève des aiguilleurs du ciel cloue au sol l'équipe du film. Mais une grande motivation persiste pour assurer la promo lyonnaise. L'équipe, se trouvant à Bordeaux,  fut contrainte de passer par Paris pour rejoindre Lyon. Les spectateurs du Pathé apprécient l'effort et savourent cette avant-première agrémentée d'une rencontre avec le réalisateur et l'actrice Clotilde Courau.

 

La presse et les télés locales seront privées d' interview cette fois. On comprend ainsi l'afflux de photographes présents à la projection. Une dizaine de preneurs d'images aux allures de paparazzi se ruent alors sur le duo Clotilde Courau et Didier Tronchet le réalisateur de « le nouveau Jean-claude » a peine arrivés. Les photographes sont tantôt assis tantôt bondissant sur leur proie.

 

Le duo cinématographique entouré de cette meute de hyènes affamées fige le sourire pour ne pas déplaire. La rencontre avec le public débute de ce fait assez mal. Pour ma part, j'avoue honteusement avoir pris part au jeu « shooting the star ». Mea Culpa. La rencontre presse fait cruellement défaut ! Afin de rétablir l'ordre, Cécile Dumas invite promptement les photographes à reprendre leur place et laisser libre court au débat avec le public. La volonté de cette dernière se voit largement respectée ou presque. En effet, Mario, notre électron libre continue sa séance photo tranquillement comme si de rien n'était. Seul le départ des stars peut l'arrêter !  

 

Le débat se veut convivial et simple. Avec le réalisateur Didier Tronchet, également dessinateur, le discours prend un ton humoristique. Une spectatrice demande au réalisateur si, à l'instar du héros « Jean-claude », lui aussi s'est introduit le sexe dans une bouteille et ne put en sortir !

 

Le réalisateur évoque un ami lointain à qui cette mésaventure arriva. Cette explication semble bien évasive. Le réalisateur tente alors de déstabiliser la jeune spectatrice en lui demandant s' il s'agissait du point du film le plus important pour elle. L'insinuation ne manque pas de mettre la salle dans tous ses états. Un spectateur montre plus d'audace et prend le micro pour demander si Clotilde avait aussi eu un problème de bouteille et de sexe ! Certains ne doutent de rien. Cette dernière rit aux larmes et prends la chose au mieux. Comédienne oblige !

 

Pour rester dans le domaine de la bouteille, une scène du film présente Clotilde engloutissant une bouteille de vin rouge. Le jus de fruit remplace le vin. La scène dure la journée et Clotilde, supportant peu ce breuvage, régurgite entre les divers prises dans tous les coins. Cette anecdote la met en larme...de rire. Rien ne semble la déranger. La belle se montre radieuse et simple. Didier Tronchet ne l'entend pas de cette oreille, il indique même que la comédienne ne connaît pas la docilité. Elle le prouve en direct en déclarant que le film devait se tourner rapidement pour des raisons de petits budgets. Cette annonce constitue une claque pour le réalisateur. Il va désormais l'empêcher de parler pour éviter tout dérapage.

 

Le tournage doit tenir compte des horaires de représentations théâtrales de la star qui aime cumuler les rôles. Certains peuvent penser que cette actrice boulimique de travail s'intéresse aussi au scénario. Il n'en n'est rien, elle apprend chez MOF que le thème du film provient d'un bande dessinée de Tronchet, le réalisateur ! Cette information primordiale lui apparaît d'abord comme une farce. La chute s'en trouve plus grande. Elle avoue ne pas pouvoir lire plus de quatre pages de bd.

Son passage chez Ardisson a laissé une trace : la fameuse question Clotilde Courau dans l'interview « par amour » : « Seriez-vous prête à embrasser 100 fois ses chaussettes sales ? ».

 

Clotilde vit sur un nuage, celui du cinéma ? Ou peut être préfère t-elle le royaume de son prince, Emmanuel Philibert de Savoie, qui semble partager sa vie. Leur rencontre sur le rocher monégasque lui fit oublier les bras de Vincent Lecoeur et Guillaume Depardieu. Une de ses meilleures amies n'est autre que Marion Cotillard. La belle sait s'entourer !
 


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A suivre, François Niforos capitalise la beauté...

 

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