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 6 mars 2000


Édouard Keguny, le retour de l'enfant prodigue

 

 

La restauration et Édouard, c'est une histoire de famille. Tout jeune, il passait son mercredi après-midi dans les bistrots de ses oncles pour y apprendre le métier. Et c'est logiquement dans cette direction qu'il débute son parcours professionnel.

 

C'est à la Trattoria, quai Romain Rolland, qu'il étrenne ses galons de restaurateur. Si commercialement l'affaire est une réussite, la gestion et la fiscalité sont pour leur part gravement négligées. “ On était jeune et fou ” glisse Édouard, un brin nostalgique. La suite est un classique du genre : les problèmes avec l'administration vont crescendo et finissent par le contraindre à l'exil. Celui-ci durera 15 ans.

 

Traumatisé, il quitte Lyon pour changer d'air : Direction St Tropez puis St Barth où il rejoint un ami avec lequel il crée en 1983 un premier resto intitulé Côté Jardin, niché dans une petite case créole très colorée et proposant de la cuisine italienne. “ A l'époque, il n'y avait personne excepté quelques Américains qui venaient en bateau et l'île comptait trois hôtels et trois restaurants. ” nous confie Édouard.

 

Dans la foulée, les deux compères montent le Wine Bar, un bar à vin où ils sont parmi les premiers à proposer les meilleurs crus français à une clientèle américaine au pouvoir d'achat conséquent (le dollar est à 11F). Enfin la consécration avec l'ouverture de l'Escale, un grand restaurant sur le Port, où la jet set du monde entier vient se substanter et se montrer...

 

A la fin des années 80, sentant le vent tourner - l'île est alors en passe de devenir une destination de masse et commence à perdre une partie de ses touristes jet set - il quitte l'île pour les Etats-Unis en 1990, direction New York pour un repérage qui dure mais n'aboutit pas. Car cette ville qu'il adore est “ trop hard ” et trop stressante. Cap sur la Floride où Edouard remonte l'Escale bis à Miami. Cette affaire lui permet de se familiariser avec l'ambiance de Miami avant le lancement du Sempers - une grosse boîte de nuit - avec un associé new-yorkais. (ci-dessous). 

 

Mais tenir un établissement de nuit en Floride est loin d'être une sinécure : port d'arme banalisé, cubains qui tien-nent la ville, drogue à l'étalage... sont les ingrédients d'un cocktail déton-nant ! L'affaire est encore un succès mais le jeune Français va finir par se lasser : “ L'environnement était trop dangereux et les problèmes quotidiens. Le soir il fallait se faire escorter pour la fermeture de la boîte... ” raconte Édouard. La prise de risque est maximum et le restaurateur vedette craint pour son épouse et sa petite fille. “ Miami Vice ”  plus vraie que nature en quelque sorte.

 

C'est le déclic qui sonne l'heure du come-back. Courant 1998, Édouard et sa famille font leurs bagages à destination de Lyon, sa ville natale,  où son retour est triomphal. “ Je ne m'attendais pas du tout à recevoir pareil accueil après quinze ans d'absence ” confie-t-il, tout sourire.

 

La suite, vous la connaissez : un restaurant devenu en quelques mois un des must lyonnais. Les faits parlent d'eux-mêmes : 300 couverts en moyenne par jour...il est parfois difficile de trouver une table en fin de semaine. Alors que de nombreux chefs exportent leur personne et leur talent à l'étranger, Edouard - en précurseur ? - ramène de sa longue traversée toutes les clés de ses succès antérieurs et garde la tête froide.

 

Les rares soirs où il ne reçoit pas dans son Caffé Milano, il rend visite à ses copains de toujours comme John du bouchon le 21... ou bien il va faire honneur à la cuisine du Blue Elephant, le resto thaïlandais de l'hôtel Hilton. Mais plus question de traîner en boîte jusqu'à 4 h du mat, car Édouard qui est un couche-tard ( le resto ferme vers 2h) est aussi un lève-tôt et se charge lui-même du marché.

 

Nous avons promis de garder le silence sur ses projets, mais nous vous confirmons que le Caffé Milano aura à terme un petit frère plus festif. Un futur carton en perspective...

 

 

A suivre, David Kalfa fait le grand saut...

 

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