. P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS
OL PEOPLE
CORRESPONDANCE
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE
INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... n e w s
/ LES GENS


 5 mars 2001

 

Ruth Richard n'est pas prophète dans son pays !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Propos recueillis par Philippe Collier de la Chesnais

Rares sont les femmes qui ont consacré leur vie à la sculpture. C'est pourquoi l'exposition des œuvres de
Ruth Richard dans le Hall du Casino Le Lyon Vert revêt un intérêt particulier. Les amateurs ne s'y sont pas trompés, il y avait foule mardi 20 février à l'occasion du vernissage placé sous le patronage des époux Partouche, en présence des édiles de La Tour de Salvagny et de Charbonnières. Entre petits fours et embrassades, avec son délicieux accent suisse, Ruth fait le point sur sa carrière.

 

Ruth, vous résidez à Charbonnières. Pourtant on ne trouve pas trace de vos œuvres dans la région. Nul n'est prophète dans son pays, dit-on !

Cette réflexion figure dans mon livre d'or, sous la plume d'un élu de Charbonnières. Toutes mes grandes sculptures, à l'exception de celle de la Gendarmerie de Tassin, se trouvent en effet à l'étranger. J'adore travailler dans le « monumental » et j'espère prochainement recevoir une nouvelle commande en France où j'habite depuis 35 ans.

 

Comment est née votre vocation de sculpteur ?

J'ai commencé à faire mes premières sculptures à l'âge de 12 ans à Zurich où je suis née. A l'époque, pour une femme, être sculpteur ça n'allait pas ! On disait que ce n'était pas un vrai métier et je suis donc devenue journaliste reporter. J'ai fait des milliers de photos pendant 7 ans et je peux dire que la photo forge l'œil. C'est pourquoi je n'ai eu aucun mal à redémarrer la sculpture.

 

Aucune institution régionale ne vous a acheté d'œuvres importantes. Vous avez exposé plusieurs fois à Lyon, à La Tour de Salvagny où vous avez reçu, tant de la part des édiles que de la population un accueil chaleureux. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

On retrouve certaines de mes grandes sculptures dans le sud de la France, à Cannes ou encore à Bandol. Au niveau de la région, on a toujours préféré prendre des sculpteurs étrangers ou des artistes qui venaient d'ailleurs. Les maires des villes vont toujours voulu me faire travailler mais il y avait à chaque fois des attachés culturels qui s'y opposaient, sous prétexte de suivre une certaine ligne. Je n ‘étais pas suffisamment d'avant garde pour eux. Mais j'en ai pris mon parti ! 

 

A l'heure des assemblages les plus saugrenus, ces spécialistes vous reprochent-ils le classicisme de votre sculpture ?

C'est pas un reproche généralisé. De nombreux spécialistes aiment mon travail, ce qui me fait énormément plaisir. D'autant plus que je suis désormais sortie du « classicisme ». Je peux me permettre de faire exactement ce qui me plaît, ce qui a toujours été ma ligne de conduite. D'autre part, pour arriver à composer des formes fluides, il faut obligatoirement passer par le classique.

 

Photo ci-dessus : Ruth en compagnie du maire de La Tour de Salvagny
 


Réagir à
cet article


 

A suivre,  La ténébreuse visite du Comte de Paris

 

page suivante

 

 

 

Le café réchauffé c'est terminé !

Cliquez ici