TLM,
ton univers impitoyable !
A
peine rentré, déjà sorti: l'animateur Ludovic Vilain
(ci-contre
en compagnie de Aude Hill),
mélange lyonnais de Laurent Cabrol,
Stéphane Bern et Laurent
Boyer vient tout juste d'être
remercié par TLM. Motif de ce départ précipité : pas de budget!
Pour
Ludo, l'aventure TLM avait
commencé en 1995. De chroniques en remplacements, le jeune animateur a réussi
à créer un style peu courant pour une chaîne locale. Petit a petit il
monte, il monte, sans même avoir besoin de coucher pour réussir (ou
alors pas avec les bonnes personnes...) A son actif, CQFD,
Le Toque du mois, Les
Chroniques people, Plein
Centre, la Météo, D'1 jour a l'autre avec Nadjette Maouche,
et VIP qu'on vient
justement de lui retirer :« trop cher mon fils ! ».
Pourtant
assuré de retrouver sa place et l'émission qu'il a créée, Ludo
rentrait en ce 28 août plutôt serein. Le lendemain, quelques minutes
d'entretien avec Thierry Guillemot, le directeur des programmes,
ont suffit à le faire déchanter. En fait, pendant que Ludo se dorait la
pilule sur les plages espagnoles, VIP, son émission était
en train de changer de mains. On devrait découvrir d'ici peu une formule
nouvelle de l'émission avec un animateur fantôme, forcement puisqu'il
s'agit de faire des économies. Pour Ludo, en attendant c'est plutôt la
douche froide. 5 ans de bons et loyaux et services avant de retrouver
d'autres camarades damnés: Christophe Gicquel, Sophie Jovillard,
Joanne Colan et Denis de Montgolfier, rappelez-vous,
eux-aussi ont fait les frais d'une politique d'antenne que personne a Lyon
n'a encore compris.
Pour
l'instant, coté Ludo, la devise est claire : « Don't panic,
everything is under control ». Renseignements pris, notre Ludo local
n'est pas à plaindre. La preuve il passe même au niveau supérieur.
Chaque dimanche les téléspectateurs câbles et canalsatellite peuvent le
retrouver aux commandes de l'émission Animaux en danger sur la chaîne
Animaux. Et puis, à
Lyon, les lève-tôt et les couche-tard peuvent aussi l'écouter sur Radio
Scoop chaque samedi et dimanche
matin.
De
notre coté bien sûr on lui souhaite bon vent, et on ne peut s'empêcher
de conclure avec une formule qu'il affectionne : « ma fourrure, le
livre d'or, l'addition.»
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