Connectik :
du cyber café à l'art numérique...
Crée
il y a cinq ans, à l'époque du balbutiement
de l'Internet grand public, le Connectik Café
poursuit tranquillement son chemin virtuel.
Les premiers bouleversements ont eu lieu voici
deux ans avec la fin des ouvertures tardives
et des soirées conviviales, regrettées unanimement
par les habitués et leur suite. En se recentrant
sur le produit Internet, Patrick Goubet - le
boss- peaufinait déjà son ultime (?) mutation.
L'établissement va se transformer en galerie
d'art numérique dès la rentrée prochaine.
Ce
changement d'objet et de décor est à mettre, une fois de plus, à
l'actif du maître des lieux. Même si il s'en défend, ce passionné
cultive avec soin son image de pionnier et souhaite garder une longueur
d'avance dans ce monde très mouvant qu'est le multimédia. Alors que
les cyber-cafés se comptent aujourd'hui sur les doigts d'une seule
main, il a su s'adapter et anticiper sur l'évolution et la
vulgarisation de l'Internet.
Son prochain défi
n'a rien d'une sinécure : le multimédia doit devenir une forme
de culture à part entière...
Pas la peine de vous
faire un dessin : l'art numérique, méprisé par les cultureux de
tous poils, nous vient bien évidemment des États Unis. Précurseurs dans
le monde virtuel et ses dérivés, les artistes yankees commencent à
faire des émules dans la vieille Europe. En France, quelques noms
parviennent à émerger, comme Dominique
de Bardonnèche, qui viendra présenter ses uvres à Connectik. La
galerie, entièrement revitalisée pendant l'été dispose déjà de
plusieurs écrans plasma ( ces grandes télés scotchées au mur) sur
lesquels vous pouvez consulter Lyonpeople. Un grand écran, c'est
tellement plus confortable pour mater le mannequin du mois...
A
suivre, Lyon
sur la terre
se pose dans la capitale des Gaules...
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