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25 juin 2001


D'or et déjà brillant

 

 

 

 

 

 

 












De notre correspondante Anne-Charlotte Anav

 

A 53 ans, Daniel Paillasseur évoque sa vie, son passé, sa réussite et ses ambitions.. Des idées toutes faites, une crédibilité presque infaillible, le personnage est imposant et difficile à cerner. Aujourd'hui à la tête de Korloff joaillerie, l'homme d'affaire a devancé le sentimental, quoique !

 

Décor somptueux, musique apaisante et peintures au mur, vous pénétrez dans le bureau de Daniel Paillasseur, situé au dessus du magasin Korloff. Le regard profond de malice allié au calme du professionnel, le gagnant rhônalpin des « victoires des autodidactes 2001 » se prête au jeu de questions introspectives pour nous dévoiler quelques détails de sa vie. « Au début je trouvais qu'être autodidacte était un handicap, maintenant je sais que c'est un avantage », confie-t-il. Presque honteux au départ, il privilégie depuis toujours l'émotion à la connaissance pour faire avancer ses projets. Tel « un chien de chasse » selon ses propres termes, la nécessité de se fier à son instinct s'est avérée profitable à tous niveaux. 

 

Du caractère « bon ou mauvais », de l'enthousiasme et la volonté de « forcer la chance », Daniel se lance dans la joaillerie après moult petits boulots et épluchage de petites annonces. Rencontre décisive avec « un grand » du milieu, son destin se trace doucement  sur le chemin de l'or et du diamant.

 

Ne pas avoir été à l'école reste quand même au banc des regrets de Daniel. Un père qui travaille à la SNCF, des incertitudes quand à ses qualités professionnelles, c'est seul qu'il développe la « force créative » qui est en lui. « Korloff, c'est la grande aventure de ma vie qui ne débute que lorsque je rentre de l'armée », les rapports humains et la vente sont alors les seules convictions qui l'habitent et « les convictions c'est notre meilleure protection » renchérit-il. Il y a maintenant 13 ans que la marque de joaillerie a été lancée et les bijoux et accessoires Korloff sont désormais vendus dans 450 points dans le monde. Implanté dans tous les pays du Moyen-Orient, Tokyo et Saint-Pétersbourg viennent récemment de s'ajouter à ce joli palmarès. 

 

Des projets ? « Dans 3 ans, nous serons dans toutes les capitales du monde » assure l'homme d'affaire :« La difficulté, c'est ce qui m'excite ». Une auto-motivation dont on le croit plus que capable, mais l'homme sentimental n'est pas bien loin...

 

« Très peu de gens me connaissent réellement », explique Daniel. « Je suis quelqu'un d'entier et je ne sais pas faire la part des choses », continue-t-il le regard pensif. La vie et l'expérience aidant, la fougue de la jeunesse disparaît au profit d'un aplomb inébranlable. Hommage à sa douce qui a su le supporter, « calmer ses angoisses » et lui donner les 2 enfants qui sont aujourd'hui la fierté de sa vie. Creusez un peu le roc et vous trouverez celui qui écrit des poèmes pour les bijoux qu'il crée. Yasmine, c'est le nom de la bague dernière née des créations Korloff Ton diamant est ton meilleur amant », voilà de quoi résumer le personnage selon ses propres proses. Rêveur incorrigible, il se fait parfois raisonner par ses fidèles collaborateurs qui connaissent les faiblesses de Daniel.

 

Enfin, « pour apprécier, il faut ne jamais avoir eu » dit-il, de quoi profiter d'une Ferrari qu'un richissime prince lui a offert pour qu'il sorte le nez de son travail quelques instants. Aller droit au but et croire en soi, des banalités qui font de lui le PDG d'une société réalisant environ 50 000 KF de chiffre d'affaire dont 60% à l'export. « Les jeunes se posent trop de question aujourd'hui », conclut-il.
 


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A suivre, El Gringo de Lavazza...

 

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