Un nouvel écrin
pour Cartier
De notre correspondant Alexandre
Pour son inauguration, la nouvelle enseigne lyonnaise de Cartier a revêtu
son habit de lumière. Après des travaux coûteux et pharaoniques, une
centaine de privilégiés invités ont eu droit à une soirée très privée qui
a débuté sur des airs de gala et qui a fini en dance party sous les
chapiteaux dressés devant la boutique.
La boutique Cartier de la rue Edouard Herriot est une des premières du
monde à avoir bénéficié de la nouvelle ligne de décoration dessinée par
l'architecte Bruno Moinard. Malgré une baisse des ventes (5%) et du
résultat d'exploitation (45%) sur l'exercice 2002-2003, le groupe
Richemont (propriétaire de Cartier) a en décidé de renouveler son image
auprès du public. L'idée était de concilier tradition et innovation, tout
en conservant le raffinement et l'élégance qui caractérisent la marque.
Les lieux offrent même à leurs précieux clients quelques excentricités,
comme par exemple un pouf pour les chiens de passage, ou encore l'espace
de vente privé baptisé « cabinet de curiosités ». Bilan des travaux : plus
d1 million d'euros selon Jean Christophe Bédos, directeur général
de Cartier France, ce qui laisse présager des investissements à venir pour
le groupe dans ses autres enseignes.
Parmi la foule de happy few alcoolisés qui se trémoussaient sous l'il
halluciné des passants, Max Chaoul danse un rock endiablé avec
Nadine Gelas, entraînés par les chanteurs et les danseuses. De quoi
ravir les convives de Muriel Fiorini-Brune (directrice du magasin)
qui ont pour la plupart rejoint le cortège donnant à la réception des airs
de carnaval dominicain. Même le sérieux Nicolas Le Bec s'est
trémoussé (avant de rejoindre ses fourneaux) en regardant cette joyeuse
troupe. Nous avons également pu croiser Garbis Devar et sa nouvelle
protégée, qui ne semblait pas être au goût de Fanny Anselme (Miss
Rhône Alpes 2003)...
Côté fournitures, la maison Cartier a une fois de plus fait preuve d'une
grande mansuétude, ce qui a permis à tout ce petit monde de se désaltérer
et d'éponger.
Seul bémol à ces pérégrinations nocturnes et festives : quelques personnes
se sont légèrement froissé de ne pas avoir été invité. Ne comptez pas sur
nous pour citer des noms !
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