La
petite Françoise à la Une...
De
notre correspondante Anne-Charlotte Anav
Françoise
Petit fait partie de ces femmes
débordantes d'énergie qui font du sport à domicile, des articles pour
le Figaro Rhône-Alpes et même des livres en hommage aux centenaires
d'un petit village (Colombier, vous connaissez ?).
Partisane
de la philosophie du« tout ou rien », Françoise Petit est tout
simplement intrigante ! « Magie
et tolérance » sont les pièces maîtresses que Françoise
recherche dans « le théâtre
vivant » que lui inspire la vie. Car « on
a toujours l'espoir de rencontrer quelqu'un de différent » quand on se lève le matin. Sa quête prend forme
dès la nuit tombée et a généralement pour décor les pince-fesses les
plus huppés de la ville. Au point que Lyon
Capitale la définit « comme
une mondaine greffée à sa flûte de champagne ». « Je suis aussi une gambergeuse ! » s'exclame-t-elle
quand on lui cite cette mémorable prose. « Cette image me fait rire et on peut être Proust et aimer le champagne ! »
poursuit-elle, aussi souriante que possible.
Et
si elle s'intègre parfaitement dans le cadre « people »
lyonnais, elle sait également s'introduire dans l'authenticité du
petit village sujet de son prochain livre. L'essentiel étant de savoir
créer une conversation avec chaque personne, et quand on la voit « reine »
des soirées les plus en vue, plus resplendissante que jamais, on imagine
que le dialogue s'installe rapidement. « Se costumer
socialement », ça la connaît et « je
ne veux pas être une plante verte » (arrosée de champagne !)
renchérit-elle, aussi sûre que l'envie d'exister la motive.
Dans
ce petit monde qu'elle se crée au fil des années, ses idéaux un peu
utopiques d'alchimie ente les gens, se concré-tisent malgré tout en un
cercle relationnel bien réel. Des amis à ne plus savoir qu'en faire,
un ancien amour brûlant, un fils adopté morale-ment, une fille épanouie
(autant que sa mère, on lui souhaite !), et « un homme, un
vrai » actuellement (indice : nordique !) ...que
demande le peuple !
Cette
« folle de marche »
semble avoir trouver son « biorythme » de vie lyonnaise . Et même si elle se considère
« à mi-vie », la
jeunesse accompagne toujours sa 51ème bougie. Une jeunesse «
qu'elle aura construit à chaque
étape de sa vie ».
Originaire
du sud de la France, elle est arrivée à Lyon... par amour ! Chef
d'édition au Méridional d'Avignon, les 30 années de
journalisme qui se profilent derrière elle ont commencé par des piges
pendant les vacances scolaires. Autodidacte de l'écriture, elle a
couvert tous les sujets : de la politique à la culture en passant
par l'économie mais c'est la presse quotidienne qui aura été
« la plus formatrice»
pour elle. Mais ce n'est pas parce qu'elle travaille aujourd'hui en
mensuel qu'elle n'est pas toujours aussi « stressée et
énervée »... Peut être parce qu'elle a arrêté de fumer
(pour la 12ème fois !). Quoi qu'il en soit, elle n'en
reste pas moins convaincante dans « un
travail de fond de sourire et d'amabilité » qui à l'image
d'une « montée en crème de chantilly », apportent des fruits
relationnels importants à long terme.
Est-ce
parce qu'elle a vécu une histoire aussi tumultueuse que passionnée
avec son premier amour lyonnais, ou parce que son quartier de Saint - Jean
(110 m² de terrasse en plein Lyon !) lui inspire des évasions
champêtres ? Françoise Petit adore Lyon, « cette
ville du sud à la classe du nord ». Pour les plaisirs de la
bouche, c'est au « Passage »
ou au « Comptoir du buf »
qu'elle s'arrêtera.
Quant
aux soirées mondaines, elles ne contentent pas le « besoin
d'authen-ticité » qu'elle recherche chez les gens simples.
Et les voyagent lui conviennent tant qu'elle reste en contact avec la
terre qui lui est si chère, et pour cause l'avion ne lui inspire que de
la peur. « Solide mais pas aventurière » c'est ainsi qu'elle se définit.
Et cette mère, chef du bureau du Figaro Rhône-Alpes aime autant
parader en public que se prélasser le dimanche après-midi laissant
transparaître un côté femme aussi naturelle que possible.
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