Le
nouveau visage créatif d'Internence.com
La
page Zawstudio définitivement tournée, Lewis Wingrove
exerce désormais sa passion net-tement créative chez Internence.com, web
agency originaire de Lille et présente à Paris depuis 1999. Nouvelle
arrivée à Lyon, cette agence en communication et technologie on line a réalisé
un chiffre d'affaire de 30 MF en 2000.
« Je
sens l'air du temps » répond Lewis lorsqu'on lui demande
d'évoquer l'une de ses qualités. Une vocation bien cernée en tout
cas puisqu'il évolue dans le domaine de la publicité et du net depuis
toujours. De 1983 à 1994, c'est au sein de Capricorne, Jump,
Mac cann et autres agences de publicité, qu'il développe
ses compétences en tant que concepteur-rédacteur.
En 1995, Lewis s'attèle au projet interne du site d' Infogrames, pour
en devenir le webmaster jusqu'en 1997. Chronologie oblige : en
février 1996, il lance le site perso Zaw, une compilation de
bannières publicitaires, classée parmi les 100 meilleurs sites
francophones. En octobre 97, Lewis, Philippe Coudol et Stéphane
Pacini s'associent autour de Zaw et créent la web-agency ZawStudio. Puis, « désaccord stratégique sur l'évolution
de la boîte », et empreint à son caractère intempestif, Lewis
va voir ailleurs. Oui mais où ? Recherches, études, et attente... 15
mai dernier, il réapparaît en
tant que directeur de création
chez Internence.com « on s'est vu, on s'est plu ! ».
Définis-moi Internet ! « c'est une lame de fond du calibre de l'électricité,
j'adore la logique de ce média, Internet n'est pas un miracle mais
une chance ! », s'emporte Lewis dans toute la conviction
qu'il attribue au net. Sortir un peu de la publicité « sclérosée
et tristos » s'avérait inévitable pour ce « technophile »
averti.
Aujourd'hui au cur de l'évolution d'une société
prometteuse, Lewis se sent bien : « chez Internence, ils ne
promettent rien qu'il ne peuvent tenir ! ». Ne pas avoir
les yeux plus gros que le ventre, c'est un peu ce qu'à retenu Lewis
du boom effervescent des start-up oubliées... et ruinées. « Je
trouve qu'il est disproportionné d'aller s'implanté à Tokyo alors
qu'il y a encore à faire en France (pas de noms....) .! »
Aux côtés de Philippe Bogaert , responsable de l'agence
de Lyon, Lewis apprécie « l'agressivité commerciale alliée
au sens de la clientèle » qui favorisent le succès de la boîte.
Récemment implantée à Lyon, Internence compte déjà une quinzaine de
clients dans la région, parmi lesquels figurent Michelin, Alpha
Conseil ou encore Allimand.
Né
en Angleterre, de passage à Berlin pour atterrir en France, notre créatif
apprécie Lyon et le potentiel (via Internet bien sûr !...) qu'il
est susceptible de s'en dégager. Pour se mettre à niveau face au
centralisme parisien ou à la région PACA, il faudrait que les intérêts
politiques interviennent moins dans l'avancée technologique et que
« les gens du Net organisent des sortes de club pour échanger
leurs ambitions ». Pour ce qui est de ses projets personnels,
Lewis en regorge sans toutefois éprouver le besoin de monter à nouveau
une société : « J'apprécie la rigueur et la méthode
qu' Internence m'apporte. Tant que j'ai de l'estime pour la boîte
et qu'ils m'utilisent intelligemment, je sais que c'est la bonne
option pour moi ». Et pour le personnel ? « Je
suis amoureux et ça fait du bien ». Le bonheur ? pas de
plage au Bahamas sur lit de dollars pour Lewis mais « juste
quand je rentre sur mon scoot, que je rejoint mes 2 filles en pensant aux
CD que je viens d'acheter et que je vais découvrir chez moi ».
Pour
ce qui est des sorties, ce sont les endroits hétéroclites comme la
Marquise, le pied humide (buvette du pont wilson), le bar du
Transbordeur « sur fond de bons concerts », ou le gros
Caillou pour ses andouillettes qui attirent Lewis. « Jaime
bien aller dans les soirées mondaines en ethnologue », analyste,
joueur, ce sont les esprit étroits, « les gens monochromes,
biens dans leur petit milieu avec leurs petites certitudes » qui
l'insupportent. Passionné de musique, il exploite ses talents sur des
sites persos : http://muzikrono.free.fr
... adeptes de l'électro
rock et de la pop anglaise (exclusivement !), n'hésitez pas !
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