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17 juin 2002

 

Jean-Marc Michali, un marchand plein d'énergie !

 

 

 

 

 

 

 

 

 










Par Olivier Dufour

 

Il a commencé sa vie professionnelle comme chirurgien dentiste à Saint-Priest. Très vite il ouvrit une galerie rue auguste Comte à l'angle de la rue Sala. C'était en 1986, il n'y exerçait qu'à temps partiel car il avait encore son cabinet et une société de courtage de tableaux à Paris. Pendant cette période faste pour l'art pictural il a pu exposer des artistes prestigieux : Robert Combas, Andy Warhol, César, Peter Klasen...

 

Courant 1989 il prend la décision de vendre son cabinet dentaire pour se consacrer exclusivement à sa passion la promotion de jeunes talents et la vente à des collectionneurs des œuvres d'artistes comme Claude Monet, Paul Signac le divisionniste, Edouard Vuillard, Pierre Bonnard, Jean Balthus, Maurice Utrillo, Raoul Dufy...

 

C'est ainsi que ce quadragénaire débordant de vie, d'idées et de passion parcourt le monde entier pour dénicher chez des collectionneurs et parfois des conservateurs de musée étranger des œuvres de première importance pour ses prestigieux clients.

Contrairement à ses nombreux collègues il exporte relativement peu mais en revanche il importe beaucoup ce qui est surprenant dans le domaine de l'art.

 

Il dit aujourd'hui que l'art contemporain n'est pas seulement tourné vers la peinture mais est aussi une recherche vers des axes nouveaux comme l'anthropologie ou la sociologie : il suffit de regarder son exposition actuel « Tribale poursuite » de Michel Haillard pour en être convaincu à savoir ces commodes, ces chaises baroques faites d'un ensemble de pièces qui rappellent les civilisations tribales. Michel Haillard nous montre un travail remarquable sur l'hybridation des animaux transformés avec beaucoup de raffinement en accessoires domestiques : la « commode Alligator », les « chaises béliers »....c'est  véritablement « l'art dans l'objet animalier »

 

Il possède de nombreuses oeuvres d'Orlan qu'il n'est pas besoin de présenter car mondialement connue pour certains travaux qui ont fait scandale entre autres  «  le baiser de l'artiste » à la Fiac de 1977.

 

Nous pouvons admirer la self-hybridation au moyen de l'informatique qu'elle a pu effectuer de son visage en une statue précolombienne. Cette photo à reçu de nombreux prix lors de manifestations internationales. Ceux qui sont allés à la biennale de Lyon en 2000 doivent se souvenir de tous ces travaux de Self-Hybridations et de Refigurations de son propre visage au moyen de la « greffe » informatique.

 

La GALERIE de BELLECOUR

11 rue Auguste Comte - 69002 Lyon

ouverte tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h sauf Dimanche et jours fériés.
 


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A suivre, EFAP : le coup de l'ascenseur...

 

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