Casino royal
Tente blanche,
champagne et petits fours... c'est dans ces conditions éprouvantes que les
people lyonnais ont assisté au match France - Togo vendredi soir. Un
service royal signé Casino le Lyon Vert...
4X4 de marques allemandes, ou petites voitures de société...
ça ronfle sur la Nationale reliant Lyon à Charbonnières. Avalée à vive
allure. Personne ne veut rater l'entame du match. Du côté du casino, on
s'active ; Stéphane Albrègue est à la manuvre. Le jeune beau gosse
en charge de la com' (un cur à prendre NDLR) a mis en place depuis le
début du Mondial un grand jeu des pronostics. Avec des séjours à Cannes
dans l'hôtel du groupe Partouche à gagner. Voilà pour la partie
grand public. Les people ont quant à eux un village à leur disposition.
Tout pour suer dans de bonnes conditions.
Ce soir-là, c'est Korloff qui régale. Michel
Lopez a convié clients et partenaires. Aux premières loges, Elie
Cunat. Le patron de BMW Maublanc est soucieux. La France
va-t-elle passer le cap des 8èmes de finale ? Rien de tel qu'une bonne
rasade de champagne en compagnie de Jean-Luc Marcombe (Salengro
Automobiles) pour se donner du courage... Un peu plus loin Philippe
Réjany, venu avec madame, ne bronche pas d'une oreille. Marseillaise.
Qui chante et qui ne chante pas, that's the question. Quelques réflexions
colorées sur les tricolores et le match démarre... Les petites
gazelles du Lyon Vert finissent de faire virevolter leurs plateaux
de sandwich club. Un people stressé, ça dévore.
Et il faut bien avouer que la première mi-temps ne va pas
arranger le taux de cholestérol des uns et des autres. A la 28ème
minute, Ribéry rate l'immanquable... « Même moi, je l'aurais mis »
s'esclaffe Yves Riotton, dont on connaît l'aptitude prononcée pour
le sport... en chambre ! Les commentaires pro-Togo du patron de
Séminaires Business ont le don d'irriter Dany Morselli. A la 29ème,
Makelele est habillé de jaune. « Ce n'est pas grave puisqu'ils
ne joueront pas le prochain tour ! » rigole un assureur. Un quart
d'heure plus tard, le compteur de l'équipe de France est toujours à zéro.
Celui du Casino est à 32 (en bouteilles de champagne NDLR).
La mi-temps est l'occasion d'échanger ses impressions. Ca daube à tous les
étages. « Pas de quoi m'enflammer pour une équipe de France qui ne
représente qu'elle-même ! » me glisse à l'oreille un commerçant alors
que le match redémarre. Les plateaux de survie défilent... les minutes
aussi. A la 52ème Ribéry nous fait un remake de la 28ème.
Huées dans l'assistance policée. « Est-ce vraiment utile qu'il vienne à
Lyon ? » interroge une jeune supportrice. « Tu savais qu'il s'était
converti à l'islam ? » lui rétorque sa copine. Coup de froid dans sa
coupette façon Marie Brizard. Fort heureusement le premier but de
Vieira sonne le dégel. On s'échauffe un peu. Le second, signé
Henry, a le don de décongestionner les plus crispés. Fin de rencontre,
chacun s'attarde au village, façon club des 100. Marc Jean est
toujours aussi remonté. « On se gargarise alors qu'on a difficilement
battu une équipe de CFA. Mais que va-t-on faire devant l'Espagne ! »
commente le directeur de la promotion du Progrès. Stéphane Albrègue
sourit. La qualification de l'équipe de France augure encore d'autres
bonnes soirées au casino. Tout le monde s'accorde à reconnaître que la
gagne, c'est bon pour le business. Pour ma part, il est temps de faire les
comptes définitifs. Le résultat final est sans appel. France 2 - Casino
52.
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