L'Ambassade assiégée !
De
notre correspondant Mehdi
Les autorités ont-elles voulu faire un
exemple avec l'Ambassade ? Dernier
avatar en date de la répression
anti-nuit, les sanctions imposées au
club de la rue Stella sont
révélatrices de la pression exercée
sur les patrons de boite... Récit.
Février 2002, Ambassade. Une bagarre
se déclenche dans la discothèque mais
et est rapidement circonscrite par le
videur qui expulse les fauteurs de
trouble. La rixe dégénère dans la rue
et les responsables de la boîte
interviennent à nouveau pour séparer
les belligérants. L'affaire aurait pu
en rester là mais surprise ! Six mois
plus tard, Jean-Philippe Duclot,
boss de l'Ambassade, se voit convoquer
au commissariat du 2ème et les
fonctionnaires chargés de l'affaire
lui avouent avoir subi quelques
pressions de leurs supérieurs - l'un
des acteurs de cette bagarre ayant
passé un mois à l'hôpital. Il lui est
demandé plus d'info sur ses clients
incriminés et Jean-Philippe est
re-convoqué le lendemain. Le patron
avoue alors son incapacité à retrouver
les initiateurs de cet incident et
écope de 24h de garde à vue !!
En janvier dernier, lors du
renouvellement de l'autorisation
d'ouvrir jusqu'à 5h du matin,
l'administration traîne les pieds,
alors que chaque service concerné -
hygiène de l'habitat (mairie) et
police - a émis un avis favorable. Le
verdict de la Préfecture est sans
appel : fermeture à 1h du matin pour
une durée indéterminée (au moins
jusqu'en septembre à priori) pour un
club dont la clientèle arrive vers les
2h du matin. On aurait voulu tuer
l'Ambassade qu'on ne s'y serait pas
pris autrement !
Seule parade pour
L'ambassadeur et son personnel, la
mise en place d'after du jeudi au
samedi à partir de 5h ! Deux ans de
travail pour en arriver là...
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