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19 avril 2004

 

 Soirée Ferrero à la Reine Astrid

 


A
Rome, Charly semble avoir été touché par la grâce 
 

De notre correspondant Alexandre Mathieu

 

« Les réceptions de l'ambassadeur sont réputées pour le bon goût raffiné du maître de maison », scandait la réclame d'une célèbre marque de chocolats. C'est donc à  la veille du week-end de pâques que l'ensemble du corps consulaire de la région, soit dix sept plénipotentiaires, s'est réunie le temps d'un dîner à la Reine Astrid autour de Charles Millon, ambassadeur de France à la FAO.

 

Tout droit venu de Rome, siège de la FAO, Charly semble avoir été touché par la grâce : un aura lumineux s'est dégagé en effet autour de lui pendant son discours, éblouissant l'assemblée médusée. Quelle est la cause de ce mystérieux phénomène paranormal ? y a-t-il un lien avec sa récente bonne résolution d'arrêter de fumer ? Malheureusement, les consuls présents ne l'ont pas interrogé à ce sujet, mais sur des thèmes nettement plus sérieux... Son poste d'ambassadeur de France à la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations) lui vaut en effet d'être en prise directe avec les problèmes liés au développement durable et à l'alimentation des pays en développement, largement représentés ce soir, par MM. George Penato (Mali), Roland Roux (Côte d'Ivoire) ou encore Yves Duverneuil (Niger), entre autres. Son discours est clair : « il faut privilégier la responsabilisation à l'assistanat ». Ce à quoi certains ne manqueront pas de répondre que ce point de vue mériterait d'être défendu d'avantage au niveau national...

 

Mais le but premier de cette réunion était avant tout de réfléchir à une valorisation du rôle des consuls généraux et honoraires en région, à élargir leurs compétences pour agir directement sur les relations entre le pays qu'ils représentent et les instances locales. Car en effet, en dehors des fêtes consulaires où chacun présente son pays au grand public, le corps diplomatique lyonnais a peu d'occasions de discuter de problèmes de fond, et d'agir sur le concret. Comme il l'a souligné subrepticement dans son discours de secrétaire général du corps consulaire, Roland Roux entend bien engager une dynamique de groupe et d'action dont ce dîner est la première pierre.

 


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