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5 novembre 2001


Equita Lyon
, un joyeux bazar !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De notre correspondante Lilou

 

Equita Lyon, le rendez-vous familial par excellence. La joie des petits et des grands... qui adorent se déguiser, eux aussi ! Qui dit cheval, dit cow-boy, Far West, John Wayne etc... Cette année, les Stetson ont été particulièrement coiffés, non seulement par les tenanciers de stand mais aussi par les visiteurs, un accessoire remarqué rapport à « l'american solidarity. » Equita Lyon a parfois des allures... de Foire de Lyon. Avec du bon comme du moins bon. Petit inventaire pas piqué des vers !

 

Au niveau du cavalier, on en rencontre de toutes catégories : après avoir vérifié dentitions et fers, on s'attarde à analyser le caractère. Il y a d'abord « le Fier comme un patron de bar-tabac », qui a confectionné sa tenue (habits et allure) pendant de longues heures : regard lointain, méprisant s'il croise le vôtre... ce qui est rare car il ne circule qu'à cheval dans les allées du salon. 

 

Puis, il y a notre bon éleveur, beaucoup plus abordable, même s'il faut aller à l'extérieur pour le trouver, car « y'a vraiment trop de vacarme ! ». Du genre à murmurer à l'oreille de ses chevaux...

 

C'est amusant comme les stands kitch sont indétrônables : tee-shirts peinturlurés, canevas aux couleurs insipides, horloges avec photo de l'animal chéri, statues de chevaux en plastique et un stand de poupées... pardon, de coussins gonflables télécommandés ! (ci-contre)

 

Qui mériteraient de passer dans Téléshopping ! Curieusement, on n'arrive même à prendre en photo la clientèle... « Y en a qui doutent de rien !... » Le mauvais goût a encore de beaux jours devant lui !

 

Les ânes se font tirer les oreilles, l'ambiance est bon enfant... Seul bémol dans cet univers idyllique genre « Petite maison dans la prairie » : la restauration. Les visiteurs étant nombreux - et sans doute plus que prévu - en ce jour de la Toussaint, la capacité d'accueil est insuffisante : on attend une demi-heure pour avoir une table, plus une autre pour être servi... tout ça pour finir avec une boisson pas fraîche et une saucisse-frites à... 75F ! Un prix digne du Guiness des records. Mieux vaut ne pas avoir l'estomac dans les sabots...

 

Et puis, parle-t-on de la condition des chevaux : je voudrais vous y voir, dans un enclos de 4 m2, un bruit continuel, des gens qui veulent vous tripoter toute la sainte journée, et faut en plus qu'on leur fasse des sourires. Et bien, moi, j'ai testé pour vous...

 

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A suivre, Les absences chroniques d'Agnès B...

 

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