Equita Lyon, un joyeux bazar !
De
notre correspondante Lilou
Equita
Lyon, le rendez-vous familial par excellence. La
joie des petits et des grands... qui adorent se
déguiser, eux aussi ! Qui dit cheval, dit
cow-boy, Far West, John Wayne etc... Cette année,
les Stetson ont été particulièrement coiffés,
non seulement par les tenanciers de stand mais
aussi par les visiteurs, un accessoire
remarqué rapport à « l'american
solidarity. » Equita Lyon a parfois des
allures... de Foire de Lyon. Avec du bon comme
du moins bon. Petit inventaire pas piqué des
vers !
Au
niveau du cavalier, on en rencontre de toutes
catégories : après avoir vérifié
dentitions et fers, on s'attarde à analyser
le caractère. Il y a d'abord « le Fier
comme un patron de bar-tabac », qui a
confectionné sa tenue (habits et allure)
pendant de longues heures : regard
lointain, méprisant s'il croise le vôtre...
ce qui est rare car il ne circule qu'à cheval
dans les allées du salon.
Puis, il y a notre
bon éleveur, beaucoup plus abordable, même
s'il faut aller à l'extérieur pour le
trouver, car « y'a
vraiment trop de vacarme ! ».
Du genre à murmurer à l'oreille de ses
chevaux...
C'est
amusant comme les stands kitch sont indétrônables :
tee-shirts peinturlurés, canevas aux couleurs
insipides, horloges avec photo de l'animal
chéri, statues de chevaux en plastique et un
stand de poupées... pardon, de coussins gonflables
télécommandés !
(ci-contre)
Qui mériteraient de passer dans Téléshopping !
Curieusement, on n'arrive même à prendre en
photo la clientèle... « Y
en a qui doutent de rien !... »
Le mauvais goût a encore de beaux jours devant
lui !
Les
ânes se font tirer les oreilles, l'ambiance
est bon enfant... Seul bémol dans cet univers
idyllique genre « Petite maison dans la prairie » : la restauration. Les
visiteurs étant nombreux - et sans doute plus
que prévu - en ce jour de la Toussaint, la
capacité d'accueil est insuffisante : on
attend une demi-heure pour avoir une table, plus
une autre pour être servi... tout ça pour
finir avec une boisson pas fraîche et une
saucisse-frites à... 75F ! Un prix digne
du Guiness
des records. Mieux vaut ne pas avoir
l'estomac dans les sabots...
Et
puis, parle-t-on de la condition des chevaux :
je voudrais vous y voir, dans un enclos de 4 m2,
un bruit continuel, des gens qui veulent vous
tripoter toute la sainte journée, et faut en
plus qu'on leur fasse des sourires. Et bien,
moi, j'ai testé pour vous...
Ne
manquez pas l'album des photos qui tuent !
Cliquez
ici
|