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 26 février 2001


Lyon sur la terre...
ferme ?

 

 

Le magazine Lyon sur la terre  passera-t-il l'hiver ? Depuis plusieurs jours, la question est sur toutes les lèvres. Son lancement en octobre dernier avait alimenté la rubrique "potins" de Lyonpeople du fait de la personnalité de son responsable, Olivier Chamarande, transfuge de Cote magazine et grand ami de sa directrice Isabelle Salomon. Cette dernière avait fort peu apprécié la défection de son collaborateur.

 

De fait Lyon sur la terre peine à s'imposer dans un paysage médiatique lyonnais déjà bien encombré. D'une diffusion gratuite dans les lieux branchés, on est passé à une distribution en kiosque au prix de 35F. Un changement de cap dénoncé par Olivier Chamarande : " J'ai été embauché pour faire un magazine gratuit. Mon équipe et moi-même étions opposés à ce nouveau mode de diffusion " explique-t-il. L'actionnaire de LST n'avait apparemment pas les moyens de financer à perte son city mag pendant les 3-4 ans nécessaires à sa croissance. C'est la raison du repli en kiosque. Qui risque d'être fatal !

 

Car dans le même temps, Cote - son principal concurrent - choisit de conserver la stratégie de diffusion gratuite (20 000 ex) qui fait sa réussite depuis 10 ans. De plus, la diffusion en kiosque - présentée comme la solution miracle chez LST - s'avère décevante : Olivier Chamarande (ci-contre) avance le chiffre de 5000 exemplaires vendus pour le n°1 ( pour un tirage de 12000). Quant aux annonceurs locaux, ils se montrent réticents au changement de formule.

 

Dans ces conditions, difficile de résister : le magazine a décidé de fermer son bureau lyonnais sis rue de la République. De l'équipe qui comptait 4 personnes au départ, il ne restera bientôt que deux permanents - Olivier et Catherine Fournier - qui travaillent sur le numéro du mois de mai en attendant d'être définitivement fixés sur leur sort. L'heure est au repli : le numéro 2 qui paraît cette semaine ne comporte qu'un cahier régional de 30 pages, tout le reste étant le fruit de l'édition nationale. A terme, une régie devrait être chargée de commercialiser l'espace pub.

 

Du côté de Cote, l'heure n'est pas au triom-phalisme. Isabelle Salomon (ci-contre) n'est pas surprise de la tournure des évènements mais ne souhaite pas s'étendre sur le sujet. 

 

La jolie directrice se dit plus préoccupée par la nouvelle périodicité de son magazine - mensuel dès le mois de septembre - que par les déboires de son confrère et ex-ami Olivier. 

 

Comme on pouvait le prévoir, ce dernier n'a aucune intention de demander sa réintégration chez Cote : " J'ai franchi un grand cap en passant chez LST et je ne compte pas revenir en arrière ! "
 


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à suivre, VGE désavoue Michel Mercier

 

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