L'après GPTL : Ruptures amoureuses
et amicales (Episode 2)
De
notre correspondante Emma D
(si
vous avez raté le premier épisode,
cliquez
ici)
« Ma
chérie. Tu ne peux pas savoir comme je me suis
ennuyé au GPTL avec tous ces mecs du bureau,
mais bon tu sais ce que c'est, c'est ça
aussi le boulot ». Mais bien sûr,
vas-y, continue de me prendre pour une
belge ! « C'est pas ce que tu
imagines, d'ailleurs on n'a même pas eu le
temps d'aller voir un match ».
Ca
ne m'étonne pas, on ne peut pas tout faire
mais continue, enfonce-toi encore un peu. Et le
monsieur de poursuivre ses abominables
lamentations sensées développer chez toute
femme et surtout chez la sienne, un peu de
compassion. Le problème du monsieur c'est que
mon amie (10/10 à chaque il, je tiens à le
préciser) était allée faire un petit tour du
coté de Lyonpeople et de ses
différents articles (voir
dossier
spécial)
En
résumé l'heure des comptes avait sonné. Ca
ressemblait plutôt au glas en fait. Ma copine Maud
avait donc enduré une semaine à gérer seule,
son patron acariâtre et un rien renifleur de
petite culotte, ses enfants surexcités et si
fiers de leur cher papa qui va au GPTL, lui (oups !),
le petit dernier dont la fibre artistique le
conduit à patiner les murs avec sa couche, la
taxe d'habitation qui a encore augmenté, la
baignoire qui est encore bouchée, le voisin qui
est toujours aussi passionné par Lara Fabian,
surtout entre 2 et 4 heures du mat', enfin
toutes ces choses dont l'infâme mari est
responsable de par sa
seule absence...
Vous
imaginez bien que je me suis fait traiter
de « dépravée manucurée »
par ma douce amie en raison de ma chronique
et ce juste après qu'elle m'ait demandée
si les fesses des filles étaient vraiment
aussi jolies qu'il y paraissait et qu'elle
ait entendu ma réponse. Elle répliquât
donc à sa moitié, qui d'ailleurs paraissait
beaucoup moins que ça depuis qu'il rétrécissait
dans ses vêtements, un superbe « Ton
GPTL, c'était surtout une grande foire
à la radasse ! »
Et
toc, prends ça dans les dents, toi l'horrible
mari qui ose abandonner sa famille pour 5 ou 6
jours dans le magnifique appartement familial
pour des blondes peroxydées aux jambes immenses
et au décolleté si vertigineux qu'y plonger
ressemble à une séance d'apnée, et toi
aussi l'amie-traîtresse, et toi encore la
danseuse exotique qui affole et déprave le
mâle lyonnais en goguette. On aurait dit un
soap opéra à elle toute seule Maud, ce soir
là.
Mais
le cur du litige n'avait pas encore été
atteint. Est-ce que ce salopard avait épuisé
des liasses de billets en Moët & Chandon
alors qu'elle, oui elle, faible femme trimait
chaque jour pour apporter un peu de beurre dans
les épinards (j'avais envie d'hurler de
rire ! Il était cependant inutile d'aggraver
mon cas). J'osais un « Et
qui cueille les épinards ? » qui
n'a amusé que moi.
« Oui,
en fait à peine. Demande à Emma, on a bu
ensemble ! » Je rêve ! La
dépravée manucurée est en plus
alcoolique ! Continue mon grand, tu tiens
le bon bout. Toi qui voulais que je t'emmène
voir le match de la Ligue mercredi, va falloir
négocier sec maintenant ! La vision du
bracelet se réveillait soudain... Je n'avais
pas réussi à glisser mon numéro au gentil
monsieur de la semaine dernière mais le mari de
mon amie qui avait visiblement besoin de mon
aide constituait une deuxième main de premier
choix (rapport au compte en banque !).
Juste pour le bracelet, je précise.
Pour
le reste, j'ai repéré au match un homme
charmant bien que légèrement dégarni (je suis
gentille !) qui ferait l'affaire. A
suivre donc...
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