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10 fevrier 2003

 

Saint Valentin

Mufleries et petits crimes de février...

 

Marie Roussille, 46 ans, Occade Sport et ...

Celui qui traite la femme comme une moins que rien.

 

« On ne m'a jamais rien fait de terrible ce jour-là ! » répond-elle aux questions saugrenues d'un chroniqueur en mal de sensationnalisme. Elle juge en outre que la Saint Valentin « c'est bien biquet pour les jeunes et les vieux amoureux mais que c'est une trop grosse entreprise commerciale ». Pour autant « ce n'est pas parce qu'elle ne se sent pas concernée qu'il ne faut pas aimer ».

 

 

Elle aime voir le cœur des jeunes filles s'emballer à l'approche de cette fête et, avec tendresse, défend son utilité : « Si cela peut permettre aux femmes d'exister, ou qu'elles ne soient pas traitées comme des moins que rien ». Romantique tendance féline, elle voudrait que « l'homme déclare son amour tous les jours ».


 

Béatrice Collin, 32 ans, décoratrice florale et...

Celui qui l'emmène en séminaire.

 

La Saint Valentin dans son métier représente une très grosse période de travail, avec son lot de disputes et de stress. A la même époque, Béatrice se voit dans l'obligation d'assister à un salon professionnel avec son amoureux. A charge pour lui de s'occuper des billets à destination de ce charmant pays qu'est l'Allemagne, lieu du séminaire. Elle lui en veut un petit peu, car il n'a même pas songé à lui fêter l'événement des amoureux. Mais c'est normal car inhérent à leur travail.

 

Dans l'avion, l'accent des hôtesses finit par la préoccuper, « car pas vraiment gothique ». Il avait tout prévu « l'homme de sa vie ». En lieu et place de Francfort, il l'emmène à Venise. 


 

Françoise Petit, 53 ans, journaliste et...

Celui qui loupa la plus belle pour aller danser.

 

Le journal intime de Françoise Petit raconte que la vie la sépara de son premier amour. Elle le retrouva 20 plus tard grâce aux hasards de l'existence, une autre époque, une autre ville. Il vivent ensemble 6 ans mais se séparent à nouveau, chacun repartant retrouver son lot de solitude. Quelques années passèrent et le destin leur offrit à nouveau une chance.

 

Durant 6 mois les passions tumultueuses de ce couple se firent en cachette car cette fois-ci, lui n'était pas « libre ». Le jour de la Saint Valentin, elle fit tout ce qui était en son pouvoir pour être irrésistible. « J'avais préparé un truc d'enfer, coiffeur ongle etc. 15 jours dans l'attente de ce dîner furent tout simplement épuisantes ! ». Mais il n'appela jamais. Sur fond télé, en pyjama pilou-pilou, notre Bridget régionale dîna :purée Mousseline et Champagne. Elle aurait tant aimé qu'il débarque pour la surprendre en « pleine déconfiture et me trouver belle dans ma douleur ». 


 

Isabelle Kébé, 39 ans, directrice de l'agence Kesaco et...

Celui qui ment effrontément.

 

Il passe la voir pour lui expliquer que du fait de sa charge de travail, il ne pourra pas être à ses côtés ce soir de Saint Valentin. Et comme le business man a toujours l'assurance qui inspire la confiance, elle le croit et décide de « se faire une soirée filles ». Sauf que... elle l'apercevra au bras d'une autre à la sortie d'un restaurant. Elle ne cède pas à l'hystérie et lui concocte le lendemain une « explication de texte » dont il doit - supposition journalistique - encore se souvenir...


 

Catherine Ricard, 39 ans, CGPME et ...

Celui qui la flatte.

 

Elle déteste mon rédacteur en chef et son sujet « à la con ! ». Elle affirme qu'à la rédaction de Lyonpeople.com on est « vraiment très attaqués » et après annonce du sujet se déclare navrée par la « machine commerciale que représente cette fête ».

 

Elle n'a rien à rajouter mais est tout de même flattée que l'on ait pensé à elle...

 

 


 

Un grand merci à vous toutes mesdames qui avez accepté de lever un coin du voile de votre vie privée...

 

Quant à celles qui n'ont pas souhaité répondre...

 

...par gène : Jacqueline Bœuf, directrice du Théâtre Tête d'Or, plus à l'aise sur les planches que dans la vraie vie !

...par incorrection : Laurence Renaudin, attachée de presse, qui a sans doute omis de régler sa facture de téléphone...

...par fierté : Anne-Marie Comparini, Présidente du Conseil Régional, malgré un harcèlement soutenu !

...par coquetterie : Christina Rey (Avance Organisation) et Eloïse Legaly (Eurotaxi Média) qui se sont lâchement débinées malgré leurs promesses !

...par excès de zèle : Sandrine Frih (Ville de Lyon), continuellement en « réunion »...

...par snobisme : Françoise Rey, directrice de la communication des subsistances, trop préoccupée par les menaces de guerre en Irak !

 

...on les  aime aussi pour ça !
 


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A suivre, La scène rock lyonnaise fait « Ricochets »
 

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