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17 fevrier 2003


Webcity décroche la pôle à Paris

 


Déclenchée à la (belle) époque de la folie Internet, la guerre des city guides vient de faire de nouvelles victimes à Paris et à Lyon. Etat des lieux d'une profession web-sinistrée.

 

« Après les audiences radios, si vous vous intéressiez aux sites internet ? » nous écrit un internaute. Un exercice pas compliqué pour un sou. En 2001, au plus fort de la guerre des city guides, la capitale des Gaules ne comptait pas moins d'une dizaine de sites d'info locale. Début 2003, après les abandons successifs de VivaLyon, Webstub, LiveCity, Bestofcity, Le Renard...etc  seuls quatre acteurs « pur web » sont encore en lice. Dans ces conditions, il est fort aisé d'établir un classement plaçant logiquement WebCity - créé en 1998 - à la tête d'un peloton réduit à sa plus simple expression. Suivent VoilaLyon (très prochainement rebaptisé Wanadoolyon), Lyonpeople et Cityvox. Au regard des investissements réalisés, la logique de la « plus grosse dépense = plus forte audience » a bel et bien vécu. C'est le cas de Lyonpeople lancé sans communication en mars 2000 et qui n'est devancé que de 250 000 pages (PAP) par le n°1.

 

Il est difficile de connaître les audiences réelles des vitrines web de nos confrères de la  presse écrite, des radios ou celle des sites spécialisés. A noter cependant que l'affaire du   Beaujolais a certainement boosté le tout jeune lyonmag.com et que, sur le créneau étudiant, nuit-lyonnaise.com a réussi sa percée.

 

A Paris, c'est une autre affaire ! La bataille a également laissé nombre d'acteurs locaux sur le carreau, mais le plus étonnant vient du fait que même des sites vitrines (comprendre adossés à un support audio ou papier) sont contraints de baisser le rideau. Dernier en date, pariscope.fr lié au célèbre guide urbain. Une disparition qui fait les affaires de WebCity, classé n°2 par BVA en fin d'année et qui se retrouve de facto n°1. Trois mois après son sauvetage à la barre du Tribunal de Commerce
(voir chronique), le site créé par Alexandre Dreyfus a retrouvé le sourire. « La cohabitation avec mon repreneur Samuel Triolet est des plus harmonieuses » affirme-t-il. Tout le monde s'est replié sur les bases lyonnaises et parisiennes avec pour corollaire la fermeture des huit bureaux régionaux sans pour autant affecter la couverture nationale (75 villes actuellement).

 

Voilà pour les nouvelles du front internet. Ce n'est pas l'euphorie mais nous sommes désormais fort à l'aise dans nos combinaisons de survie. Et puis au diable les pessimistes ! Un Lyonnais n°1 dans la capitale, ça méritait bien un coup de chapeau !

 

Pour visionner le générique de fin de Pariscope.fr, dans le même esprit que la disparition de la 5, cliquez ici.
 


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A suivre, Saint Valentin Mufleries et petits crimes
de février...

 

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