Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Lassé d’être abonné au banc de touche, le milieu offensif de Lyon, Clément Grenier nous confie ses états d’âme aux Terrasses du Pond. Interview exclusive.
Barth : Que puis-je te souhaiter pour l’année 2018 ?
Clément Grenier : Je serai papa pour cette nouvelle année ! Donc une bonne santé à ma future fille, ma copine ainsi que ma famille et mes proches… et bien entendu, retrouver du temps de jeu.
A ce sujet, tu es revenu de l’AS Roma cet été… pourtant tes apparitions sont très rares à l’OL. As-tu une explication ?
Non, c’est très difficile à expliquer. Je travaille pourtant comme un fou. 30 minutes de temps de jeu depuis le début de la saison, c’est trop peu. Pourtant ces fameuses 30 minutes ont été correctes (face à Montpellier en coupe de la Ligue – 13/12/2017). Le mot est sans doute un peu fort mais c’est injuste.
Tu es triste ?
Bien sûr que je suis malheureux ! Moi, j’ai envie de jouer, d’avoir la pression et là, rien ou presque. Reste ma volonté, tout ça fait avancer, il faut rester positif !
Ces derniers mois, as-tu le sentiment d’avoir merdé ?
Pas du tout ! J’ai redoublé d’efforts, j’ai mûri ! Je prends cela comme une épreuve… une période comme celle-ci dans la carrière d’un footballeur, c’est l’enfer !
Sur les réseaux sociaux, certains sont très durs avec toi. Si tu pouvais leur répondre, que leur dirais-tu ?
(Il réfléchit) Je ne sais pas. D’ailleurs qui sont ces personnes derrière leur écran ? J’aimerais les inviter à boire un café et à échanger avec moi. De toute façon, le plus dur, ce n’est pas à titre personnel, c’est pour ma famille ! Moi je voudrais répondre sur le terrain mais je ne joue pas.
Cette interview sera publiée en janvier. Seras tu encore Lyonnais ?
Je ne sais pas, je veux jouer, basta ! Et je me battrai pour cela jusqu’à la dernière seconde.
Où aimerais-tu vivre ?
A Lyon, c’est ma ville ! Je suis tellement bien ici !
Qui aurais-tu aimé être ?
Franchement, je n’ai pas d’idées… Je suis fier de l’éducation qu’on m’a donnée et j’essaye chaque jour d’être une meilleure personne.
Tu as un surnom que tu détestes ?
Pas vraiment. Très souvent c’est Clem, parfois on m’appelle aussi Paco parce que j’écoute les Gipsy Kings. (Il rigole)
Quelle est l’injustice dont tu as été victime qui t’a fait le plus de mal ?
(Il réfléchit longuement, il hésite) Mon staphylocoque doré… une grande malchance dans une carrière !
Quel est ton insulte favorite ?
Putain ! Mais sincèrement, je n’insulte presque jamais.
Quel est l’endroit à Lyon où tu te sens le mieux ?
(Il n’hésite pas une seconde) Chez moi !
Qu’est-ce que tu détestes en toi ?
Sans prétention, je ne vois pas… En revanche je suis râleur quand même !
Et ce que tu préfères ?
Je suis très curieux, je m’intéresse à tout et tout le temps.
Quelle est la chanson française que tu as le plus écoutée dans ta vie ?
(Il saisit son portable et regarde sa playlist) Jean-Jacques Goldman et Céline Dion : « J’irai où tu iras »
Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question ?
Quel genre de conseil pourrais-tu me donner pour aller de l’avant ?
0 commentaires