L'ancien attaquant tchèque de l'Olympique lyonnais pourra finalement récupérer sa Ferrari dont la confiscation définitive, requise en décembre après un excès de vitesse de 271 km/h dans l'Ain, a été déboutée jeudi, a-t-on appris auprès de son avocat.

"Le procès est annulé. Le 20 décembre dernier, le procureur avait requis, sans mentionner dans l'acte de poursuite le texte de loi qui permette au tribunal de prononcer la confiscation de la voiture", a expliqué à l'AFP Me François Saint-Pierre, l'avocat du joueur. L'international tchèque a été prêté en janvier à Portsmouth avec option d'achat jusqu'à la fin de la saison. Le tribunal de police de Trévoux (Ain), qui rendait jeudi son jugement en délibéré, a déclaré "la citation (du parquet) nulle et renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir", a précisé une source judiciaire à l'AFP. Le parquet du tribunal de police de Trévoux peut encore fait appel de la décision dans les 10 jours. Le 20 décembre 2007, le parquet avait requis la confiscation définitive de la Ferrari de Milan Baros, à bord de laquelle il avait été contrôlé à 271 km/h le 1^er novembre sur l'autoroute A42 dans l'Ain. Le parquet avait réclamé également une interdiction de conduite en France d'un an et une amende de 1.500 euros à l'encontre de Baros. Selon les gendarmes, le joueur, âgé de 26 ans, avait voulu "faire entendre le bruit du moteur à un ami" et avait établi au passage "le record de vitesse du département".